ACTUALITES NATIONALES ET INTERNATIONALES (Commentaires)
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IDEES-DEBATS de Mohamed Ghris
Monsieur le rédacteur en chef d’El Watan, (Alger)
Monsieur le rédacteur en chef du Quotidien d'Oran (Oran).
Courriels transmis le 09 Mars 2O13 à:
<ideesdebats@elwatan.com>
<lequotidiendoran@yahoo.com >
Cher Monsieur,
Je vous ai dernièrement adressé un libre propos commentant la lettre ouverte
publiée dans El Watan par l'ancien haut responsable de Sonatrach, M. Hocine Malti,
interpellant le général de corps d'armée "Tewfik" Medienne qu'il a désigné par
le sobriquet de "Rab Dzayer" , attirant anisi de vive voix son attention sur la corruption et le laisser -aller sacandaleux dans le pays et notamment dans le secteur srtatégique des hydrocarbures. Et si je vous saisis de nouveau à propos de ce sujet , c'est pour vous dire combien j'ai apprécié l'éditorial de M.Saadoune publié dans l'édition du Quotidien d'Oran d’aujourd'hui et vous affirmer par la meme occasion qu'en ce qui concerne mon libre propos (intitulé "A propos de la lettre ouverte de M Malti à "Rab Dzayer"), cette reflexion est absolument personnelle : j'en suis l'unique et seul auteur responsable, j'ai été de tout temps un etre parfaitement indépendant et autonome, ne dépendant d'aucun parti, milieu ou clan quelconque , ni que je sois affilié à une tendance politique autre que la mienne iconoclaste, étant un artiste -scénariste formé dans le secteur de la production cinématographique et télévisuelle avant de se reconvertir dans le journalisme . N'ayant pu, malheureusement, comme beaucoup d'infortunés collègues , faire entendre sa voix par fidelité à une certaine ethique. Etant allé jusqu'à refuser d'alléchantes propositions faites par de hauts et distingués responsables, par un ministre meme. Mais par souci de déontologie j'ai décliné ,moi et certains collègues, des propositions dont on n’était pas convaincus de la portée éthique au service de la société civile et le respect de l'Histoire. Beaucoup de gens n'ignorent pas , par ailleurs, que malgré que je compte certaines connaissances haut places au sein de la “nomenklatura” et à divers niveaux, à ce jour je n’ai jamais sollicité personne pour intervenir en faveur de mes problèmes personnels ( meme lorsque j’ai été constraint à quitter mon poste de titulaire dans le secteur de l’Education après m’etre attaqué aux irregularities flagrantes d’un ancient responsible de personnel et malgré ma pénible situation sociale actuelle de chomage , oeuvrant d’arrache-pied avec certains confrères journalists chomeurs pour relancer un projet médiatique de service public qu’en principe l’Etat a le devoir de soutenir après avoir laissé périr tant d’autres projets de citoyens intègres et non pourris comme ces dépéceurs de l’Algérie que l’Histoire et la conscience populaire jugeront tot ou tard, oui tot ou tard …) Et quand face aux contardictions sociales exacerbées, l’auteur de ces lignes s'insurge comme la plupart des citoyens honnêtes et que je le signifie sans détours et hypocrisie aucun dans mes divers écrits critiques, c'est bien évidemment tout le système qui est visé par mes reproches et celles des autres gens indignées par les perfidies et coups bas portés à l'économie nationale, et par conséquent au prestige du pays par ceux-là même qui sont sensés être les dignes continuateurs des libérateurs d'hier. Et bien évidemment ceux qui font la fine bouche face à ces sabotages ignobles du pays qui se suivent dans l'impunité totale depuis belle lurettte, ils ne devront pas s'étonner si un jour le tribunal de l'Histoire les convoquera pour avoir entretenu le silence autour de graves affaires qui engagent le devenir de la nation.( certaines plumes journalistiques qui ont refusé d’assumer leur role auront tout autant à rendre compte de leur silence complaisant, par lacheté, complicité ou crainte pour de bas soucis mercantiles valant pour eux bien plus que leur noble mission trahissant ainsi les recommandations des fondateurs historiques de la presse et de leurs honorables continuateurs en tous lieux et tous temps.
Encore une fois, lorsque j'écris un article de libre propos ou une réflexion en vue de sa publication, j'en assume seul l'entière responsabilité, n'étant le sympathisant d'aucun clan, d'aucun courant et encore moins d'aucun prétendu "3azrin Dzayer" (excusez l'expression), étant convaincu que le peuple Algérien étant libre, souverain, majeur et vacciné, refuse de toute son énergie ce qui constitue franchement une insulte à son honneur, proférée par quiconque s'affuble, même fortuitement, d’un tel maladroit qualificatif des plus paranos qui soient. Que vive la société citoyenne émancipée, affranchie du poids des apparatchiks et de tous les relents néo-fascistes anticonstitutionnels par dessus le marché.
Mohamed Ghriss
Auteur - journaliste indépendant
Email med.ghris@ymail.com
09 Mars 2013
A M. Le rédacteur en chef du Quotidien d’Oran- Oran
A M. le rédacteur en chef en chef d’El Watan- Alger
Libre – propos
A propos de la lettre de M.Hocine Malti
interpellant « Rab Dzayer »
Suite à la publication dans El watan du 16 février 2013 du pamphlet de Hocine Malti, ex haut responsable de Sonatrach , sous le titre de « Algérie : lettre ouverte au général de corps d’armée Mohamed « Tewfik » Médiène, Rab Dzayer », il y eut beaucoup de réactions dans la presse, notamment via les nombreux sites d’Internet commentant l’actualité nationale et internationale.
La teneur audacieuse de cette lettre ouverte qui a suscité, pour rappel, un vif émoi au sein de l’opinion publique et peut-être même l’espoir de l’amorce d’un vent de changement dans les hauteurs, s’est retrouvée cependant, au bout de quelques jours, - comme à l’issue d’ailleurs d’initiatives précédentes qui ont mis à nu des failles dans Sonatrach et dans l’économie du pays, en général, - fort banalisée, les citoyens s’étant rendus compte que ces « mises en garde » intermittentes ont fini avec le temps par donner la nette impression d’être des bouteilles jetées à la mer. Malgré les promesses faites par des officiels d’ouvrir des enquêtes sur ce qui a été qualifié de “scandale Sonatrach”, beaucoup d’observateurs restant septiques quant à la menée jusqu’à bon terme d’une procédure judiciaire dépendant d’une Justice nationale toujours non indépendante et sous influence, donc, d’apparatchicks court –circuitant les responsables rivaux comptant parmi les éléments intègres au service de leur pays et l’honorant auprès des institions internationales.
C’est du moins l’avis des humbles citoyennes et citoyens du peuple dont votre serviteur exprimant comme à son habitude ce qu’il pense personnellement, indépendamment des considérations de quiconque , animé par son seul souci de faire part , à l’instar de nombreuses personnes offusquées, de son indignation devant ce déplorable état de fait. L’auteur de ces lignes a voulu tôt adresser ces lignes à l’attention de l’honorable lectorat, mais il a préféré attendre que se manifestent, d’abord, les avis des principaux concernés parmi les cadres de Sontrach notamment. Malheureusement, il n'y eut pas de réactions dans la presse nationale faisant suite à cette lettre ouverte, ou qui du moins n’ont pas été portées à la connaissance du public lecteur. C’est pourquoi est soumis aujourd’hui à l’attention du lecteur ce présent avis qui vaut ce qu’il vaut mais traduit la franche indignation d’un modeste citoyen , travailleur salarié qui a eu également par le passé l’occasion de faire part de son indignation durant la sanglante tragédie noire, à l’instar de beaucoup de frères et soeurs Algériens (en ce qui me concerne, alors captif de terroristes à la suite d’un massacre commis lors de l’attaque d’un train le 31 décembre 1995 vers 19H entre Boufarik et Bir Touta, je n’avais pas hésité un instant pour condamner fermement cet odieux acte devant la menace de deux ravisseurs détachés de leur groupe, leur reprochant de vive voix qu’ils commettaient là des actes criminels répréhensibles auxquels ils devraient rendre compte devant le Seigneur des mondes, leur citant à l’appui un verset coranique de circonstance. Attitude résolue qui contre toute attente plongea dans l’embarras les deux terroristes qui détournèrent leurs armes pointées et s’éclipsèrent aussitot pour en faire usage malheureusement sur d’autres victimes aux alentours…)
Il n’est point ici question de jouer à l’intéressant, pouvant parfaitement citer d’autres exemples de manifestation de ce vif sentiment d’indignation qui vous prend à la gorge lorsque des atteintes flagrantes aux droits et à la dignité humaine et des peuples sont perpétrés, surtout dans le silence qui peut passer pour complice. Malheureusement, c’est encore une fois l’impunité des actes répréhensibles qui empêchent les condamnations citoyennes et responsables de se faire entendre énergiquement et de façon concertée. Et ils sont nombreux, par exemple qui, comme monsieur Malti, se sont retrouvés à déchanter au constat apparent de la fin de non-recevoir réservée à la teneur de son importante lettre, après avoir espéré avec lui que cette initiative citoyenne débouche sur l’implication au moins (en attendant leur jugement) des coupables de crimes attentant à la sureté économique de la nation.
En fin de compte, c’est comme si on se retrouvait face à une banalisation des faits, un internaute notant à juste titre que même « en ce qui concerne le mot corrosif de «rab Edzaïr» , par exemple, ce terme a en fait perdu un brin de son sens à travers cette lettre », précisant que « les mots graves mal utilisés ou sur –utilisés (…) galvaudés, perdent leurs significations et leurs impacts : c’est comme l’histoire de la corruption, des émeutes ou des immolations, des accusations d’ordre général (…) un acte grave, quand il se multiplie, il devient un phénomène », explique-t-il, ajoutant qu’ « en tant que tel, il se banalise et se transforme en un fait-divers qui est évoqué par l’Etat comme sont évoqués les accidents de la route. La banalisation dédouane totalement le régime et lui assure une couverture contre l’obligation de rendre des comptes au peuple »… (Idem, Sites du Net commentant la lettre ouverte de M. Malti).
Quoi qu’il en soit, et considérant les échos majeurs de l’opinion publique, ces derniers font peu cas de ce terme acerbe, considérant que le qualificatif de « rab Edzair » a été employé à tort , même s’il est arrivé qu’accidentellement un quelconque haut responsable s’en est affublé orgueilleusement dans un moment d’énervement .Vocifération qui si elle s’avérait fondée même si proférée par mégarde par quiconque , elle porterait d’abord et avant tout un préjudice à celui qui la prononcerait comme ça à la légère, et qui devrait - quel que soit son puissant statut hiérarchique - se garder ,par conséquent, de la récidiver inconsidérément et imprudemment, particulièrement devant des patriotes hautement sensibles. Allons donc Messieurs de la complaisance, on ne badine pas même fortuitement avec l’honneur des Algériennes et Algériens – dont vous n’ignorez pas qu’ils ne sont les esclaves de personne, quel que soit le haut rang dignitaire de celui qui s’affuble sans égards, et même accidentellement, de ce qualificatif blasphématoire de « Rab ». Pareil esprit présomptueux ne reste aux yeux du peuple d’El Dzayer qu’un faible être humain : un semblable voué comme le simple commun des mortels aux imperfections et fautes d’intensités variables, et par conséquent aux jugements de l’Histoire et du divin « Rab el Kawn ». Ce mot de seigneurie ne s’appliquant bien évidemment qu’au Divin, devrait, cela va sans dire, être évité d’être galvaudé par n’importe quel haut responsable qui aurait l’insensée prétention de s’en affubler orgueilleusement. Ce qualificatif déplacé de « rab » pour qui, bien sur, il est nul et non avenu constituant assurément un affront pour l’ensemble du peuple libre d’Algérie et à la mémoire de ses valeureux martyrs libérateurs, une trahison même de leur immortel message de digne combat pour la libération de tous les symboles de l’oppression et l’ assujettissement inhumains.
Cela dit, et à la suite des échos de cette lettre ouverte, il y eut également d’autres commentaires et analyses dans la presse nationale et internationale qui ont retenu l’attention. Et parmi les écrits de rigueur, en rapport direct ou indirect avec les faits surprenants survenus récemment sur toile de fond d’ « effet de Tiguentourine », il y eut notamment l’article publié par Abed Charef dans le Quotidien d’Oran du 22 février écoulé, paru sous le titre évocateur de « La fine équipe du président Bouteflika ».
Et pour cause, ce journaliste paraissant faire preuve de perspicacité comme à son habitude, n’a pas hésité,- au détour de ses appréciations des évènements qui se sont précipités ces derniers temps, - à voir dans le vaisseau Algérie qui prend l’eau de toutes parts que « tout indique que l’ère Bouteflika tire à sa fin ». Soulignant en la circonstance, qu’il y a des signes qui ne trompent pas et qu’ « il suffit, pour s’en convaincre, de voir comment les gens tentent de quitter le navire pour se mettre à l’abri, comment le pouvoir a mis les siens au chaud bien avant la tempête ». L’analyste ajoutant plus loin, qu’ « A l’inverse de MM. Benachenou, Khelil et Bedjaoui, qui constituaient la fine équipe de Bouteflika, d’autres personnages importants du système mis en place par le chef de l’Etat, qu’on croyait en disgrâce, semblent plutôt s’en tirer à bon compte », précisant, « comme si une main bienfaitrice avait décidé de les mettre à l’abri avant la tempête », et de les nommer « il s’agit, entre autres, de MM. Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem, qui ont accompagné le chef de l’Etat comme premiers ministres durant près de deux mandats ».
Pour Abed Charef , au vu des derniers scandales, « l’éjection de M. Ouyahia du RND semble prendre une signification totalement différente », estimant que « tout laisse penser en effet qu’il a été exfiltré, pour le sortir d’une situation délicate, et lui éviter ainsi de se retrouver en première ligne au moment où l’entourage de M. Bouteflika serait trainé dans la boue ». Le journaliste ajoutant, que par ailleurs avec l’affaire Bedjaoui- Khellil, il y a quelque chose qui s’est brisé, « pas seulement à cause des montants en cause, même s’il reste à évaluer les surcoûts payés par l’Algérie dans tous les contrats qui ont donné lieu à des commissions », mais du fait que « cette nouvelle affaire concerne un homme qui a été ministre de l’Energie, et un autre qui a occupé les ministères de la justice et des affaires étrangères ». Le journaliste clôturant son libre propos par cette allégorie, « Quand l’homme chargé de juger les voleurs se met lui-même à voler, et quand un pays choisit un loup pour garder ses troupeaux de moutons, il n’y a plus rien à faire. C’est comme si on allait à la guerre avec un chef des armées qui travaille pour l’ennemi ». (Cf. voir Le Quotidien d’Oran du 22/02/2013).
Parmi les réactions d’internautes, il y a, entre autres, cet avis qui considère que c’est tout le pouvoir, dans l’ensemble de ses composantes et ramification qui se trouve actuellement fortement discrédité, Bouteflika, Ouyahia, Belkhadem, le DRS, les ministres, les walis, les partis, pratiquement tous sans distinction. Comme quoi le naufrage est général, répercute-t-on, d’aucuns alléguant que cette fois-ci, ça va être le grand ménage qui va emporter tout le monde, soulignant que cette fatalité résulte, je cite, d’ « un système mal structuré et, intrinsèquement instable (qui) ne peut continuer à « fonctionner » sans un minimum de gouvernance », pour annoncer au finish « l’état final d’un tel système n’est autre que la destruction », le commentateur indiquant qu’il ne fait là que « résumer ici une théorie mathématique qui s’applique à tout système dynamique ». (Cf. sur site Net : avis commentant l’article d’Abed Charef ci-dessus indiqué).
Pour ce qui est de la vox populi, ce qui revient le plus souvent c’est bien évidemment l’indignation des gens devant l’ampleur que prend le phénomène de la corruption en Algérie, touchant à présent des secteurs institutionnels stratégiques mais ce qui est franchement scandalisant c’est l’habitus consacré du règne de l’impunité chez nous ! Ce qui n’est pas sans encourager toutes les magouilles et basses besognes de certains prédateurs courtisant les hautes sphères du pouvoir, en accointance principalement avec les éléments irresponsables ( « hacha li ma yest’helch» qui se rendent coupables de crimes contre le patrimoine économique du pays, entravant du coup le développement du pays, salissant son image à l’extérieur et portant un sacré coup au sain devenir des générations montantes qui leur demanderaient tôt ou tard des comptes. Vivement le changement à tous les niveaux des sphères du pouvoir, l’heure étant aux grandes mutations et bouleversements mondiaux des managements productifs rationnels et des partenariats de gouvernances anti- corruption pour le triomphe des voies de gestion démocratiques pluralistes, uniques recours libérateurs des poids des archaïsmes despotiques du passé et malheur aux retardataires dans une ère postmoderne qui ne tolèrerait aucun faux-fuyant.
Mohamed Ghriss
(Auteur –journaliste indépendant)
Contribution de M'hamed Abaci, directeur financier au Soir d'Algérie
Par M’hamed Abaci, directeur financier, membre de l’Union des comptables algériens
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Aricle paru sur le" courrier d'Algérie"
Où se trouvent ces associations ? Ben ! Sur le papier, quoi ?
«Budgetivores», sans incidence réelle sur la société, opportunistes et indifférents aux événements. Ce sont peut-être là, les quatre qualificatifs qui collent le mieux aux associations créées en Algérie depuis 1991. Des rapports confidentiels ont été établis il y a quelques mois, par les services spécialisés du ministère de l'Intérieur laissent interdit. Les subventions qui leur ont été consenties restent sans commune mesure avec leur poids insignifiants, leur incidence nulle et les polémiques «négatives» qu'elles ont soulevé. En 2000, une enquête menée par le commandement de la gendarmerie avait abouti à une « consommation directe » de 80 000 milliards de dinars, alloués par l'État aux milliers d'associations pour «rééquilibrer» la société et faire en sorte qu'il y ait une tendance civile démocratique et active, qui contrebalancerait l'islamisme radical qui menaçait d'avaler le pays entier. Depuis lors, les subventions ont été plus importantes, et en l'absence d'une enquête aussi fiable que celle de 2000, on estime le coût du mouvement associatif depuis 1991 à ce jour à près de 200 milliards de dinars. Mais toutes les associations n'ont pas été aussi voraces : certaines associations n'ont jamais eu d'aide notable, hormis une petite assistance de la part de la commune, d'autres, à la faveur des relations personnelles et privilégiées de leur chef, ont mangé à satiété, tout le temps, et de tout. Pour l'État, l'objectif n'a pas changé : les associations professionnelles, caritatives, de corporation, sportives, culturelles, de prise en charge des malades, etc. sont les garantes d'une vie «para-politique» active, démocratique, vivante et alternative aux blocages politiques chroniques que connaît la société. Mais, en fait, tout cela s'avère sans effet. Alors que le processus de changements politiques en cours exige une plus grande intégration du mouvement associatif dans la vie de la société, d'aucuns insistent sur sa déficience et son apathie, sans commune mesure avec les objectifs qui lui avaient été assignés au début des années 90. C'est à la fin des années 1990 que la société civile a commencé à «bouger» avec l'ouverture culturelle, notamment l'arrivée des chaînes de télévisions, avec les accords signés entre l'Algérie et les pays étrangers dans le cadre de la libéralisation du marché. Selon le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, elles seraient au nombre de 85 000. Malheureusement, peu d'entre elles accomplissent véritablement leur travail. En fait, en Algérie, le mouvement associatif est désorganisé et manque de formation. La loi stipule que les associations sont apolitiques. La société civile et les partis politiques sont juridiquement séparés. Pourtant, ce n'est pas le cas. Des associations gravitent autour de certains partis politiques, et deviennent plus actives lors d'échéances électorales. Passé ce délai, elles redeviennent amorphes, et se recentrent sur leurs propres intérêts. DES ASSOCIATIONS AU SERVICE DE PUISSANCES ÉTRANGÈRES Face aux milliards pris dans les caisses de l'État, les facilités auprès de la commune, les locaux à charge des autorités, les avantages sociaux et facilités d'accès à diverses acquisitions, ainsi que l'approvisionnement en logistique technique, le mouvement associatif est resté vain, futile, équivoque, parfois même nuisible et dangereux. Des associations, qui s'étaient approvisionnées auprès de pays étrangers ont carrément travaillé contre l'Algérie, en fournissant des informations confidentielles aux pays qui les subventionnaient. Une enquête, qui n'a pas été publiée, et menée par l'Intérieur, démontre que des associations ont carrément oeuvré, délibérément ou non, contre les intérêts de l'Algérie. D'autres ont fourni à des ambassades des informations confidentielles qui relèvent de la sécurité nationale. D'autres encore se sont approvisionnées financièrement chez des puissances étrangères, mettant en péril et leur propre objectif d'association de bienfaisance, et les intérêts de l'Algérie. APPÉTIT VORACE ET INSATIABLE En contrepartie de l'aide de l'État, estimée chaque année à plusieurs centaines de millions de dinars en subventions de toutes sortes, il ne fut constaté chez ces associations aucune influence sur la vie quotidienne. Au contraire, elles se sont distinguées par un effacement coupable, et, pire encore, des scandales à la pelle. En lieu et place des débats utiles à la société, des idées nouvelles et novatrices, le mouvement associatif aura brillé par les querelles intestines, les luttes pour des intérêts personnels et les scissions pour divergences d'intérêt. L'argent des subventions est souvent détourné, les privilèges deviennent vite l'apanage des seuls chefs et la course contre la montre pour ratisser large à son profit le maître mot. Les associations des victimes du terrorisme en sont l'exemple-type : mangeant à toutes les mangeoires - parfois la mangeoire elle-même-, elles ont brillé par le nombre de biens acquis auprès de l'État : argent, terrain immobilier, facilités bancaires et appartements. L'État ne leur refusaient presque rien, parce que ces associations représentaient la société la plus meurtrie dans sa chair, et aussi parce que ces associations étaient chargées de représenter l'Algérie debout face au terrorisme à l'étranger. Mais, les scandales qui ont secoué ces associations -entourloupes, affaires scabreuses, détournements, etc.- ont été à la démesure de l'appétit vorace et la cupidité insatiable de leurs responsables. ECHEC DE L'INTELLIGENTSIA Si dans les pays évolués, les associations sont le fait de personnalités publiques, distinguées ou très cultivées, le mouvement associatif en Algérie n'a jamais été l'oeuvre de l'«intelligentsia ». Il est souvent exagérément social ou exagérément politique et prend sa source à partir d'initiatives engagées par des gens anonymes, entreprenants, sans culture de fond, incités par le besoin de transformation ou attirés par l'attrait d'une responsabilité et l'éventualité d'une rente de «pouvoir», sous le motif de bienfaisance. La dite association de charité fait vite de se transformer en entreprise familiale, tournée vers elle-même, sans la moindre représentation de service public et d'intérêt général. La plupart des associations que nous connaissons sont à caractère social, humanitaire ou politique, mais, en réalité, les malades chroniques, les sports, la nature, la culture, l'environnement, les animaux et les livres sont le dernier de leurs soucis. Leur influence sur la société dans l'élaboration de stratégies et de schémas politiques, sociaux, économiques ou culturels est insignifiante. Dans un résumé succinct, qui synthétise et caricature à la fois les associations en Algérie, on peut les présenter comme un synonyme d'assistance sociale, de charité et de solidarité, mais sitôt enrichies, elles tournent le dos à l'assistance sociale, à la charité et à la solidarité. Le mouvement associatif devait être, au début des années 1990, un palliatif aux blocages politiques, un substitutif à la violence qui menaçait d'engloutir toute la société, et son rôle était à l'origine plus large, et devait oxygéner toutes les décisions politiques et sociales prises. Rien de tout cela n'est aujourd'hui visible, et les résultats de la réflexion de la société civile, dont les associations sont le point culminant, ont fait qu'aujourd'hui l'Algérie sociale se recentre sur les émeutes, les contestations et les revendications. « La société n'avance que sur des cadavres d'idées », disait André Gide à Biskra. Or chez nous, aucun cadavre d'idée n'a été trouvé gisant sur la place d'Alger : toutes les idées surannées, désuètes et avariées sont à ce jour encore recyclées, servies et consommées… |
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Fayçal Oukaci
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Commentaire par Medd Boudia
Eh ! Oui ! Mon ami ! C'est une perte sèche pour l'Algérie, mais ne soyons pas tellement outrés par ces arnaques sociétales car il y a beaucoup à voir dans d'autres secteurs et surtout celui de la culture, celui des réceptions, celui des fêtes nationales, etc... C'est la dilapidation pure et simple des deniers non pas de l'Etat mais du peuple que nos dirigeants sont en train de semer à tous vents pour la pérennité du système en place. Je voudrais ajouter autre chose, pour ce qui est des réformes et du CNES qui s'est démené dans certaines régions du pays en invitant à ses après-midi ou matinées récréatives, tous les Béni-Oui-Oui du système, faisant abstraction du peuple en général. Comment voulez-vous avoir du neuf avec du vieux. Ces messieurs sont en train de dribbler le peuple qui sait pertinemment qu'il est légué aux oubliettes de la politique du système et des tenants locaux du pouvoir en place. Il n'y a qu'à voir les dossiers déposés au niveau de toutes les structures créées pour l'emploi des jeunes et moins jeunes. Elles ne profitent qu'aux riches car il faut payer à l'avance (rachoua) pour pouvoir accéder à tel ou tel crédit. C'est le laisser-aller total de la part des instances ayant le contrôle de la moralité et de l'équilibre social. En matière d'organisation sociétale, et vu les dépenses faramineuses observées au niveau des associations et du ministère de la culture, rien de probant ni d'utile n'a été répertorié si ce n'est des visites de villégiature d'une wilaya à une autre et où vous trouverez toujours les mêmes têtes qui en bénéficient car sous l'égide d'énergumènes qui n'ont aucun lien avec la culture, ni avec la morale qui tend à faire revivre le patrimoine culturel matériel et immatériel de notre pays bien-aimé. En matière de livres, depuis l'avènement de l'année de la culture arabe, 1000 publications ont été accordées au ministère de la cultures pour aider les écrivains démunis à éditer, mais qu'en est-il, c'est une chasse gardée pour ceux du ministère et leurs amis. Je voudrais savoir qui en a bénéficié durant toutes ces années depuiss 2007. Pourquoi n'a-t-on pas créé un quota pour chaque wilaya ? Pourquoi laisse-t-on des scribouillards décider à qui éditer ? Pourquoi n'appelle-t-on pas un collectif d'écrivains au niveau de chaque wilaya pour le partage de ces deniers de l'édition ? N'est-ce pas l'argent du contribuable algérie . Les auteurs de Chlef n'ont-ils pas eux aussi droit à l'édition gratuite pour promouvoir la culture dans leur région ? Un chapelet de questions reste à poser aux responsables de la culture tant au niveau national qu'au niveau local. Pour le commun des mortels, les réformes tant attendues ne reflètent en rien les aspirations du peuple et surtout en matière de retraites et en matière de culture et de promotion de l'être algérien.
Le Soir d'Algérie - "Nourrédine Ait Hamouda répond à la 4ème Internationale
Nourrédine Ait Hamouda répond à la 4ème Internationale
Actualités : Polémique
Nordine Aït Hamouda répond à la 4e Internationale
Avant toute chose, je m’excuse auprès des Algériens auxquels sont imposées ces polémiques au moment où toutes les énergies devraient se développer contre le régime en place. Mais j’estime, en mon âme et conscience, que l’imposture morale et politique est l’une des composantes du système. Il faut donc se battre sur tous les fronts. J'espère, une fois encore, que mon présent article parviendra à la 4e Internationale lambertiste par le même «camarade français» qui l'aura lu, «par accident», sur le site du Soir d'Algérie. Amen et que vive le canal historique. Pour le reste, je ne m'attarderai pas sur les généralités de votre écrit et de celui de vos représentants en Algérie.
Je vous ferai remarquer d'emblée que faire signer votre droit de réponse, qui nie l'appartenance du PT d’Algérie à la 4e Internationale lambertiste, par M. François de Massot démontre l’urgence pour vous à revisiter vos écrits et vos positions. En effet, nier l’appartenance du PT d’Algérie à la 4e Internationale relève d’un canular qui a surpris même les habitués des slogans gauchistes. L'historien Jacques Simon, actuel directeur du Centre de recherche et d'études sur l'Algérie contemporaine (Creac), un des militants de la Commission algérienne de l’OCI (Organisation communiste internationaliste) alors chargée par Pierre Lambert du travail algérien – et qui s’est éloigné de vous depuis – écrit : «Les cellules algériennes, semblables à celles du PCI (Parti communiste internationaliste, section française de la 4e Internationale lambertiste, NDA), se réunissent chaque samedi, avec un ordre du jour et un procès- verbal, un rapport sur la situation politique suivis d'une discussion, un contrôle des tâches (réunions, contacts, interventions), et des objectifs pour la semaine. Chaque dimanche, Aktouf (Jacques Simon, l'auteur du livre NDA) et Bachir (Métiche Saïd, NDA) faisaient le point avec François de Massot, chargé par l'OCI (ex-PCI) de suivre le travail algérien. »(1) Plus loin, il précise : «Après son affiliation au Comité pour la reconstruction de la Quatrième Internationale (CORQI), le CLTA devient à son congrès de l'été 1980, l'Organisation socialiste des travailleurs (OST) puis le Parti des travailleurs, actuellement dirigé par Louisa Hanoune.»(2) On ne peut être plus clair : cet écrit public n’a été contesté ni par vous ni par Madame Hanoune. Cela étant dit, mon propos n'est pas de dénier à la direction du PT d’Algérie le droit d'être affiliée à la 4e Internationale lambertiste. Des partis algériens ou autres se revendiquent de l'appartenance à la 2e Internationale (Internationale socialiste) dans la transparence et personne n'a rien à redire. L’essentiel étant de ne pas avancer masqué devant ses compatriotes. Pour tout le reste, vous n'apportez que des arguments qui alimentent le contenu de mes écrits à propos de votre histoire, de votre fonction et sur le fait que votre relais algérien se réclame frauduleusement de la défense des intérêts des travailleurs.
1- Vous passez sous silence la défense de la marocanité du Sahara revendiquée par Louisa Hanoune et appuyée par la 4e Internationale lambertiste qui écrit dans la Vérité «avant son départ, l’armée espagnole avait tenté de constituer un Etat croupion dans cette région et a cédé son armement au Polisario avec l’implication directe de la sécurité militaire algérienne.»(3)
2- Sur la guerre que la 4e Internationale lambertiste a menée contre le FLN, vous ne faites que confirmer votre soutien au MNA. Je remarque d’ailleurs que dans votre réponse, le «sigle» FLN n'apparaît même pas et que toutes vos références au soutien au mouvement national algérien sont antérieures à 1953, période pendant laquelle votre organisation n’existait pas. Enfin, quand vous en appelez à Ben Bella pour témoigner en votre faveur, lui-même ne sait peut-être pas que vous écriviez à son propos qu'il «exprimait des intérêts étrangers au peuple algérien, les intérêts du gouvernement de Nasser»(5). Si le MNA avait triomphé, il lui aurait été certainement reproché «une haute trahison». Il ne serait pas le seul puisque selon vous les thèses des centralistes caractérisent parfaitement l'opportunisme et la volonté de collaboration de ces «déracinés»(5). Etrange diatribe pour une organisation qui ne s’ingère jamais dans les luttes des peuples ! Il est intéressant de lire à ce sujet des militants lambertistes en rupture de ban avec votre organisation qui écrivent : «L’orientation donnée par Pierre Lambert au travail algérien dès les années 1950, en déléguant les tâches du parti ouvrier trotskyste à construire à un parti petit-bourgeois nationaliste, le MNA de Messali Hadj… au-delà des dénégations et de l’autocritique officielle faite par Lambert dans les années 1960, le PT algérien assure dans les faits la continuité du MNA — mais en bien pire.»(6) Sans commentaire ! 3 Sur la convergence objective avec le Front national, vous ne démentez rien à propos d’Alexandre Hubert. Ni sa proximité avec la famille Le Pen et avec les thèses souverainistes de son parti ni sur le fait qu’il siégeait au même moment au comité central du PT de France. Vous savez que ces deux faits sont publics. Enfin, après tant de contre-vérités et de mensonges par omission, fidèle à la marque de fabrique des organisations d'extrême gauche ou d'extrême droite où les raccourcis populistes sont la règle pour asséner des «vérités» immuables, vous instrumentalisez les dossiers des travailleurs algériens en France, de la colonisation, de l’islamisme, des clandestins algériens et de l’ingérence étrangère dans les affaires des pays du Maghreb pour régler des comptes avec le pouvoir français. En tout cas à lire l'hebdomadaire Informations Ouvrières, organe du PT de France qui vient encore une fois de changer de sigle pour devenir le Parti ouvrier internationaliste (POI), en Algérie tout va bien et le gouvernement a pris les mesures qui vont dans le sens des intérêts de la nation, ce que ne manque pas de répercuter en live et en boucle votre représentante algérienne à la télévision de Bouteflika. Le volume horaire de Louisa Hanoune dans les médias publics vient d’ailleurs d’être multiplié pour contrer les forces qui exigent le changement démocratique ; forces réprimées par les services de sécurité et dénoncées par votre déléguée d’Algérie comme «manipulées par la main de l’étranger». Tout cela devant être traduit par l'augmentation des quotas de vos structures algériennes dans les prochains scrutins. Et vive la révolution prolétarienne ! Dans la foulée, vous voudriez bien transmettre à la direction de votre section algérienne, particulièrement affolée ces derniers temps, ce qui suit:
1- Elle ne répond à aucun moment sur l'accumulation du patrimoine dont madame Hanoune s'est accaparé.
2- Ses tuteurs algériens devraient la briffer plus souvent. Le représentant tunisien à l'université d'été de notre parti n'était pas le Premier ministre, jamais invité, mais un journaliste marginalisé par Ben Ali.
3- Notre parti n'a pas eu de relations avec le RCD tunisien depuis plus de 10 ans mais c'est bien connu, le gauchiste ne débat pas, il invective pour éviter d'avoir à répondre de ses méfaits. Il vous revient maintenant de régler ce problème d'ingratitude puisque Madame Hanoune, en dépit des écrits ci-dessus, continue à vous renier.
Nordine Aït Hamouda, député du RCD, vice-président de l'APN
1- Le comité de liaison des trotskystes algériens, Jacques Simon, Creac- Histoire, avril 2008, page 8.
2- Idem,
3- La Vérité n°30 nouvelle série (n°636)-mai 2002 ; page 15
4- Conférence internationale sur la révolution algérienne, La Vérité, Page2, Avril 1958
5- Idem page 13
6- Numéro 4 de la revue Cri des travailleurs éditée par le Groupe communiste révolutionnaire internationaliste (CRI) fondée en 2002 par d’anciens militants issus du Courant communiste internationaliste du Parti des travailleurs de France.
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/03/17/article.php?sid=114409&cid=2
Commentaire :
Bien documenté, Nourrédine ! Continuez ! Vous faites le régal de tous les algériens épris de liberté et jaloux de leur patrie. Vous êtes le seul, peut-être, en droit de demander des comptes à tous les parvenus et les brosseurs du système (régime en place). Il serait vain de toujours leur rabacher les mêmes remarques sur leur appartenance à tel ou tel autre courant extérieur qu'ils nieraient en bloc cette appartenance et cette soumission à l'étranger qui ne fait que mettre des bâtons dans les roues de l'aspiration à la liberté des peuples et à leur promotion sociale et économique dans un monde devenu sourd à leurs revendications. Pour plus de liberté d'expression et de bien-être, je vous soutiens dans la majorité de vos déclarations et de vos interventions au niveau de l'APN. Soyez-en sûr, vous faîtes l'union de tous les algériens épris de justice, de paix et de liberté.....
Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste indépendant
Marine le Pen : Une nostalgique invétérée
Marine le Pen : Une nostalgique invétérée
Il ne faut s'étonner de rien lorsqu'on entend de la bouche d'une fille d'un ancien parachutiste qui a perdu son oeil dans la bataille d'Alger, dire de repousser les Arabes dans les eaux méditerranéennes et non point les laisser accoster. Il serai illogique pour elle, en tant que fille de tortionnaire, de penser autrement que de cette manière. Elle ne voit que de l'oeil aveugle de son père et c'est ce qui fait sa cécité en matière de politique étrangère. Il faut reconnaître qu'elle est bien la fille de son père "Tel père, telle fille". Cet adage est très bien vérifié au sein de la famille Le Pen. Quant à Mr Bottegno de RMC, je crois qu'il fait dans la désinformation et crée ses titres à sensation pour ameuter des débiles nostalgiques. Il est temps que les politiques français prennent le devant de la scène politique internationale s'ils ne veulent pas se retrouver à la traine et supplanté par les autres pays européens et américains dans leurs relations internationales avec les pays de la rive Sud de la Méditerranée. Reconnaître que la politique raciste n'a jamais donné lieu à aucun humanisme ni à aucune mondialisation qu'ils prêchent à tambours battants. Si mondialisation il y a, il faudrait qu'elle ne soit pas instaurée unilatéralement et qu'elle profite seulement aux pays de la rive Nord. N'oublions pas qu'avec les moyens actuels, le monde est devenu un E-village et qu'on est obligé de s'accepter les uns les autres afin de pérenniser cet humanisme que nous avons renié par notre égoïsme et notre égocentrisme maladif. Je dirais seulement une chose à Marine Le Pen :Votre racisme vous tuera un jour car vouloir tant porter atteinte aux autres qu'on porte atteinte à soi. Votre haine envers les arabes n'a pas de raison d'être. Vous êtes seulement une psychopathe qu'il faudrait soigner d'urgence pour éviter une pandémie incontrôlable.
Article ajouté le 2011-03-03 , consulté 17 fois