CULTURE A CHLEF EL ASNAM

CULTURE A CHLEF EL ASNAM

POESIE

Cette rubrique comportera entre autres des poèmes de l'auteur du blog ainsi que des internautes qui voudront bien lui envoyer leurs poèmes.


Hommage aux Chahidates

Voici un petit poème que j'avais écrit en 1963.Bonne journée.
             Mes sœurs chéries.
 
Vous étiez d’une grande bravoure,
Vous aviez tant de courage,
Vous êtes parties pour toujours,
Juste à la fleur de l’âge
             Vous aviez tout quitté,
             Votre famille et vos parents,
             Et vous vous êtes acquittées
             De votre devoir de combattants.
Vous aviez tout laissé,
Les études et le confort
La lutte hantait vos pensées,
Peu vous importait la mort.
             Vous étiez belles et intelligentes
             Coquettes et pleines de vitalité,
             Vous avez bravé la tourmente,
             Et gagné l’immortalité.
Martyres l’une après l’autre,
Vous habitez les cieux,
Avec tous ceux des vôtres,
Chouhada bénis de Dieu.
        Bedj  Farida. 1963. ElAsnam.
                                             
 
 

30/01/2012
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Poème : "La ronde des saisons" par Mme Farida Ziouche née Bedj

Poème : "La ronde des saisons" par Mme Farida Ziouche née Bedj

Un changement dans mes thèmes :
La ronde des saisons.
 
Bonjour! je suis le printemps
que tout le monde attend
durant lequel vous êtes contents
car je vous apporte le bonheur
en faisant éclore les fleurs
et palpiter les cœurs.

J'arrive, je suis l'été
chaleur et farniente
la joie et la liberté
pour ceux qui ont de la chance ,
c'est la saison des vacances
des amitiés et des romances.

Moi, c'est l'automne,
mes belles couleurs vous étonnent
envie d'errer je vous donne
dans les bois et les forêts
admirer mes tons variés
verts ,jaunes, ocres et dorés

Brrr ! je suis l'hiver
enfilez vite vos pull-overs
vos gants et vos impers
sans oublier vos cache-nez
allumez votre cheminée
et souhaitez vous une bonne année .
              
                               Mme Ziouche Farida

12/03/2011
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poème de Mme Ziouche née Bedj Farida (à son neveu)

Mar 25 janvier 2011, 13h 42min 34s
le poeme dedié à Bedj Mohamed Maharzi ,disparu il y a 5 ans


En hommage àMaharzi
j'ai écrit ce poème,
ce qui m'aidera aussi
à alléger ma lourde peine.

Ce vingt six Aout,quand tu es né
nous avons fait des kilomètres
pour voir enfin notre bébé
ce chérubin qui venait de naitre

celui,surnommé:le pacha
qui a ensoleillé les saisons
et me dirait pour de vrai :tata
en illuminant la maison.

Je t'ai chanté tant de berceuses
lorsque tu t'agitais la nuit
J'étais tellement heureuse
que mes bras te servent de nid.

Tu te blottissais contre mon sein
avec ta sucette à la bouche ,
et c'était un moment divin
quand je te replaçais dans ta couche

A mon retour de l'étranger ,
ou j'allais passer mes vacances,
je t'apportais plein de jouets
je ressentais ta joie immense

Ce jour noir que j'ai maudit,
pourtant préféré de l'Islam
je ne sais plus ce que je dis,
je ne cèderai pas à Bliss mon âme.

La veille, oui, la veille mon trésor,
rue Didouche,je t'ai rencontré
tes bras m'ont serrée si fort,
comme si tu allais t'absenter .

Mon neveu tant aimé
tu es parti pour toujours,
vers le ciel tu t'es envolé
pour un voyage sans retour.

Maho!,mon cœur ,mon bijou ,
pourquoi m'as tu quittée?
c'est Dieu qui l'a voulu,
c'était sa volonté.

Toi qui aimais tant l'eau,
ta douche t'a trahi
comme un petit oiseau
doucement ,tu t'es endormi.

et l'eau coulait,coulait
sur ton corps inanimé
appeler à l'aide,tu ne pouvais
et doucement tu t'en es allé

Là ou tu es c'est la lumière,
le paradis ou tout est beau
il y a des pères, des mères, des frères
les gens choisis par le Très Haut.

Le vendredi,au cimetière,
je sais qu'au ciel est ton âme
je caresse avec respect la terre
et je laisse couler mes larmes.

Ta tombe est pleine de fleurs
parsemées ça et là,
je les arrose de mes pleurs
ce qui leur donne plus d'éclat

Cela fait cinq ans deja,
comme si c'était hier
mais la douleur est toujours là
dis moi mon petit que faire?

Maho!notre pacha,notre roi,
tu as laissé toute ta famille
dans le plus profond désarroi
tu as préféré l'infini

Je t'entends me murmurer
ammati!ammati chérie
arrête de te torturer,
je suis heureux là ou je suis.

Lorsque mon heure aura sonné,
indescriptible serait ma joie
si je devais te retrouver
comme je l'ai souhaité ici bas.

Tu me tendras les bras
et me diras:c'est toi ammati?
oui mon chéri c'est bien moi
mais vois tu ,j'ai vieilli.

Tu riras et me diras:je t'aime
tout en te moquant de moi
non! non tu es toujours la même
ma très chère tata Farida .

Repose en paix belle mésange
dans le jardin de l'Éternel,
entouré de tous les anges
et prie pour nous pauvres mortels .
             Mme Ziouche née Bedj Farida

25/01/2011
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