CULTURE A CHLEF EL ASNAM

CULTURE A CHLEF EL ASNAM

COLLOQUES NATIONAUX ET INTERNATIONAUX

Les programmes et comptes-rendus de tous les Colloques Nationaux et Internationaux qui se dérouleront à Chlef, dans toutes les enceintes culturelles.


Randonnée au service de la culture

Randonnée au service de la culture

 

Après avoir visité Montpellier avec son ancien bâti et sa nouvelle ville en extension d’un design vraiment futuriste, j’ai pris le
T.G.V. pour Paris où mon fils m’attendait pour me raccompagner chez lui en Haute Normandie. Durant tout le trajet qui m’emmenait vers Paris où devait se dérouler le Salon International du Livre, je ne faisais que penser au moment qui me permettrait de voir et d’embrasser la dernière-née de mon fils et pouvoir la cajoler un peu. Arrivés à Paris, nous avons trouvé mon fils qui nous attendait comme prévu et nous prîmes le chemin vers la ville de Louviers en Haute Normandie, domicile de mon fils aîné. Ayant passé plusieurs jours chez lui, je redescendis vers Paris pour assister au Salon International du Livre où un stand m’était réservé avec d’autres écrivains à la maison The Book Edition
dont les employés se sont fait un plaisir de m’accueillir ma famille et moi-même. J’ai assisté à l’ouverture du Salon, le 16 Mars 2012 et je dus par la suite rentrer à Louviers en attendant le 18 Mars 2012 où je devais faire ma vente-dédicace au niveau du stand de The Book Edition.

Après le salon, je me suis donné un peu de repos pour visiter la famille dans la région parisienne. Ce n’est que le 11 Avril que
j’ai pris le temps de téléphoner au Centre Culturel Algérien à Paris pour demander une entrevue avec Monsieur Yasmina Khadra qui s’est fait un plaisir de me recevoir le même jour à 16 heures. Nous avons échangé nos points de vue sur la culture et le lectorat algérien tant à l’étranger que sur le territoire national. Je tiens à préciser une chose, c’est que Monsieur Yasmina Khadra est
un homme de principe, très modeste et très libéral. Nous avons conversé pendant plus d’une heure sur différents thèmes culturels. Cette rencontre m’a permis de trouver devant moi un homme de lettres très engagé pour la promotion de la culture algérienne dans le monde de même que sur le territoire national.

Pour clôturer notre entrevue, nous avons échangé nos livres avec dédicace et nous nous sommes quittés pour mieux repartir dans la
voie de la culture algérienne émancipée et libre de toute contrainte administrative.

                                     Mohamed BOUDIA


11/04/2012
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Colloque sur le Role du musée dans la valorisation du patrimoine immatériel à Chlef

Colloque sur "Le rôle des musées dans la valorisation du patrimoine immatériel "

Le rôle des musées dans la conservation et la valorisation du patrimoine culturel immatériel

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 Le Musée « Abdelmadjid Meziane » Cité Arroudj Chlef, sous la direction de Monsieur Hasnaoui Mahmoud, a abrité les 28 et 29 Décembre 2011, les troisièmes du patrimoine culturel immatériel sous le thème de « Rôle du musée dans la conservation et la valorisation du patrimoine culturel immatériel » et comme exemple « Orf Sidi Maâmar » Saint patron de la région de Ténès (Chlef). Plusieurs intervenants, venus des différents musées régionaux et plusieurs conférenciers de plusieurs universités du territoire national ont répondu à l’appel à contribution lancé par Monsieur Hasnaoui Mahmoud, Directeur du Musée « Abdelmadjid Meziane » de Chlef et ont rehaussé, par leur présence, ces troisièmes journées du patrimoine culturel immatériel.

Les délégations venues de différentes régions du pays, ont été accueillies dès l’après-midi de la journée du 27 Décembre 2011, par Mr Boudia Mohamed et des représentants de Mr Hasnaoui Mahmoud, au niveau de l’hôtel « El Wanchariss », en plein centre ville de Chlef. 

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Le 28 Décembre à 9 heures, les délégations venues apporter leur concours à ces troisièmes journées du patrimoine culturel immatériel, se sont rendues, directement au Musée « Abdelmadjid Meziane » de Chlef. Juste à l’entrée du musée, nous constatons une réplique en poupées de cire représentant le rite nuptial de « Orf Sidi Maâmar »,exposée par le musée. Il fut demandé à Mme Rekkas Saâdia, originaire de Ténès et directrice d’école, de nous donner un aperçu sur Orf Sidi Maâmar, en présence de Monsieur Amar Berrebiha, Directeur de la Culture à Chlef, de Monsieur Hasnaoui Mahmoud, directeur du Musée, de Monsieur Boudia Mohamed, président du Café Littéraire de la Bibliothèque de Wilaya de Chlef et en présence de tous les intervenants et invités, ce qu’elle dit avec brio en agrémentant son commentaires par des chants folkloriques de la région et concernant « Orf Sidi Maâmar ».

Le programme a été riche en communications présentées par les différents intervenants venus d’Alger, d’Oran, de Tizi-Ouzou, de Bouira, de Blida, de Mascara, d’Oran, de Relizane, de Mostaganem, de Djelfa, de Tiaret, de Médéa, de Laghouat, de Constantine, de Chlef, de Ghardaïa, etc.

 

Programme de la première journée/

De 9 à 10 h. – Discours d’ouverture du colloque par Mr Berrebiha Amar, directeur de la Culture à Chlef. Après l’annonce de l’ouverture officielle par Mr le directeur de la culture, ce fut au tour de Mr Hasnaoui Mahmoud de prendre la parole et de souhaiter la bienvenue aux délégations venues de tous les coins du territoire national sans oublier de souhaiter une pleine réussite au colloque pour la pérennisation de notre patrimoine culturel immatériel afin de le léguer aux générations futures afin qu’ils puissent asseoir leur identité dans ce monde en pleine métamorphose identitaire. 

10 h. – Intervention de Mr Abdi Elhadj, responsable de la conservation du parc culturel de l’Atlas Saharien à Laghouat qui nous a présenté, avec force de photos du parc saharien, une communication des plus riches en ce qui concerne la faune et la flore dans le désert et dont le thème fut « rôle des musées dans la connaissance de notre patrimoine culturel immatériel ».

10 h. 15 – Ce fut au tour de Mr Benadda Djalal, responsable au niveau du musée régional  des arts et folklores populaires de Médéa de nous gratifier d’une communication très développée sur le sujet à l’intérieur du thème « rôle du musée dans la connaissance du patrimoine culturel immatériel.

10 h. 30 – Sous le thème « le musée et le patrimoine culturel immatériel, entre réalités et perspectives », Ce fut Mr Osmani El Amri, enseignant universitaire à Constantine, de présenter sa communication qui reçut l’approbation de l’assistance présente dans la salle de conférences du musée.

10h. 45 – Mme Diab Nadia, responsable de la conservation à la direction de la Culture de Mascara dans son allocution dont le titre est : « Les meilleures méthodes de présentation (exposition) du patrimoine culturel immatériel au niveau du musée ».

11 h. – Ce fut au tour de Mr Sitouah Badr-Eddine, directeur de projet d’une société de travaux publics de présenter sa communication dont le thème fut le suivant : « l’archivage numérique au niveau du musée »

11 h. 15 – Le Dr Deloum Saïd de la faculté d’Archéologie de l’Université d’Alger, dans sa conférence sur les mausolées à travers les âges et dont le titre est : « Histoire du mausolée et des fêtes religieuses antiques », a promené l’assistance à travers les âges par la projection d’images de mausolées à travers les siècles depuis les temps les plus reculés de notre ère.

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11 h. 30 – La Dr Mme Aït Saâda Djamhouria, doyenne de la faculté des lettres et langues étrangères de l’Université « Hassiba Benbouali » de Ouled Farès à Chlef, nous gratifié d’une communication ayant pour thème : «  Langue arabe : Entre rôle des médersas et zouïas  dans la préservation de l’identité nationale pendant la colonisation ». La confériencière a tenu à appuyer sa communication par des textes authentiques de l’époque de dirigeants coloniaux pour l’annihilation de la personnalité algérienne propre par différentes mesures de coercition des populations autochtones, telles les fermetures des écoles coraniques, des médersas et des zaouïas ainsi que l’expropriation des terres agricoles et l’incendie des récoltes pour mieux asseoir la colonisation et affamer les populations indigènes.

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14 h. – Après le déjeuner, ce fut au tour du Dr Mohamed Kassoul, chef de département de la langue française au niveau de la Faculté des Lettres et Langues à Ouled Farès (Université « Hassiba Benbouali » Chlef, qui nous gratifia d’une communication dont le thème fut : « Les walis, les saints et les marabouts, une autre croyance ». Le conférencier à mis l’accent sur les noms des saints de certaines régions du pays où le nom d’un saint chrétien fut arabisé et de par, cette réécriture, devient un marabout musulman et il a donné plusieurs exemples pour demander à l’assistance et aux chercheurs intéressés de bien vouloir faire attention à ne pas prendre pour argent comptant tout ce qui se dit dans la sphère populaire en matière de saints et de marabouts. Il a insisté sur le devoir de tous les chercheurs et historiens de bien vouloir démystifier et assainir certaines légendes relatives à ces saints qui n’ont rien à voir avec les marabouts tels « Sidi Antri » qui n’est autre que « Saint André », «Sidi Baloua » qui n’est autre que « Saint-Valois », etc…..

14 h. 15 – Pr Mohamed Boudia, écrivain, président du café littéraire de la bibliothèque de wilaya à Chlef, a tenu à présenter une communication dont le thème est : « Sidi Maâmar : Dimensions historiques et géographiques du Saint Patron de la région de Ténès (Chlef) ». Dans le cours de la communication, Mr Boudia Mohamed, dans sa quête d’une certaine vérité historique à souligné l’importance qu’il y avait à ne pas confondre certains saints entre eux et a donné l’exemple de « Sidi Maâmar Ben Slimane El Aliya » d’El Bayadh  et « Sidi Maâmar Boumokohla » de Ténès ou plutôt de Lahlaf (Arch Aroua – Les Heumis), car ils n’ont pas vécu au même siècle d’après certains historiens.

14 h. 30 – Mr Anane Salim de l’université d’Alger, nous a présenté une communication dont le thème est : «  Les us et coutumes d’une société de proximité ». Il a pris comme exemple un lieu où vit cette société, c’est-à-dire au Maroc.

14 h. 45 – Mr Allouache Mosfefa, Proviseur en retraite et président de l’association « Histoire et archéologie » de Bouira, dans sa communication, a insisté sur le rite du saint patron « Orf Sidi Maâmar » en mettant l’accent sur la nécessité d’assainir l’oralité concernant ces saints par des recherches scientifiques.

15 h. – Mr Zerrouki Mérouane, enseignant en retraite, président de l’association de la mosquée « Sidi Ahmed Bou Maïza » du Vieux Ténès avec l’aide de Mme Rekkas Saâdia, directrice d’école, ont tenu à clarifier à l’assistance, le rite de « Orf Sidi Maâmar » avec force de chants folkloriques de la région de Ténès et relatifs à ce rite ancestral du Saint Patron de Ténès et de sa région.

 

15 h. 15 – Mr  Dahmani Mohamed, enseignant, Université « Hassiba Benbouali » à Ouled Farès (Chlef) dans sa communication dont le thème est le suivant : « Position et rôle du Saint au sein de la société : vie pratique du Saint Patron Sidi Maâmar ».

15 h. 30 – Dr Ali Medjdoub, chirurgien-dentiste, journaliste culturel (le soir d’Algérie) a essayé de gratifier l’assistance d’une communication qui se voulait une approche des dimensions géographiques et historiques du Saint Patron « Sidi Maâmar » dont le thème fut : « Relation entre Sidi Maâmar Ben Slimane El Aliya et Sidi Maâmar Boumokohla »

Nous avons aussi noté la présence indéfectible de Mr Abdelkrim El Houari, chroniqueur culturel à la Radio Régionale de Chlef qui ne rate jamais l’occasion de discuter et d’enregistrer les différents intervenants tant au niveau du café littéraire qu’au niveau de ce colloque dont le thème est : « Rôle du musée dans la valorisation du patrimoine culturel immatériel ».

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Le professeur Bouziani Abdelkader, enseignant Université Hassiba Benbouali Ouled Farès Chlef

15 h. 45 – Mr Bouziani Abdelkader, enseignant à l’université « Hassiba Benbouali » à Ouled Farès Chlef a présenté une communication dont le thème fut : «  Le rite nuptial dans « Orf Sidi Maâmar : simplification et communion ».

16 h – Mme Rekkas Saâdia, directrice d’école à Ténès, après avoir présenté en début de colloque, Orf Sidi Maâmar, nous revient pour éclairer l’assisstance sur les « habits traditionnels utilisés lors du rite nuptial de « Orf Sidi Maâmar »

Pour clore cette première journée de travail, les intervenants ainsi que le public présent furent gratifiés d’une soirée musicale avec l’Association « El Amal » de musique moderne de Bou Kadir ainsi que par l’Association « Aïssaoua ».

PROGRAMME DE LA DEUXIEME JOURNEE

De G. à D. (Med Boudia, maitre de conférence – Aït Djida Mohand Amokrane – Enseignant universitaire – Chlef) 

9 h. – Le deuxième journée, dès neuf heures du matin, a vu Mr Aït Djida Mohand Amokrane, enseignant à l’université « Hassiba Benbouali » à Ouled Farès (Chlef), nous apporter un côté encore inexploité de notre patrimoine et dont le thème est : « Le personnage patrimonial ». Il a insisté sur le fait qu’il faut faire la différence entre le personnage historique et le personnage patrimonial qui peut être un quelconque individu, sans être un héros ou un saint, mais revendiqué comme patrimoine d’une certaine communauté ou groupe.

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De G. à D. Mr Amara Moussa (Enseignant univ. Ghardaïa  et Docteur Hanin Djéridane, médecin à Bouira

 

9 h. – Le Dr Djéridane Hanin, médecin et vice-président de l’Association « Archéologie et Histoire » de Bouira, a tenu à nous présenter une communication dont le thème fut : « Orf Sidi Maâmar : Entre rites, croyances et traditions ». Le Dr Djéridane a insisté sur la nécessité absolue de procéder à une recherche scientifique et technique concernant le rite nuptial de Sidi Maâmar et essayer de le débarrasser des intrants qui n’ont rien à voir avec les traditions ancestrales de ce rite qui fut une révolution dans la société d’antan.

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9 h. 30 –Assouane Karim, professeur à la faculté des langues, université d’Alger nous a présenté une communication sous le thème :«  De Makala à Guelma, un rituel d’écritures ». Mr Assouane Karim a fait le rapprochement entre les anciennes traditions et les nouvelles dans la région de Guelma.

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9 h. 45 – Ce fut au tour du Dr Khellouati Souâd, professeur à la faculté des langues (italien) de l’université d’Alger de nous gratifier d’une conférence sur le thème de : «  Ras-El-Hamra : Du site au rite ». C’est une recherche qu’a entamée, la doctoresse en langue italienne sur le site de « Ras-El-Hamra » dans la région d’Annaba.

10 – Mr Amara Moussa, professeur universitaire à Ghardaïa, a tenu à nous présenter sa région et ses coutumes dans une communication dont le thème fut : « Les traditions éducatives et sociales dans le M’zab ». Il a su agrémenter sa conférence par des photos de la scène sociale de Ghardaïa avec les notables, les élèves des zaouïas pour signifier à l’assistance qu’il y a toujours un échelonnement dans la vie sociale des habitants de Ghardaïa et que les traditions persistent jusqu’à nos jours et dans le respect des aînés.

10 h. 15 – Mr Ait Ali Abdelkader, responsable de la conservation au parc culturel de Laghouat nous a gratifiés d’une communication sous le thème de : «  Le patrimoine culturel matériel et immatériel de la région de Biskra »

10 h. 30 – Mme Farida Mansouri, professeur à la faculté d’Archéologie de l’Université d’Alger, a fait une communication sous le thème de : « Les éléments qui permettent la disparition du patrimoine immatériel et manière de sa conservation »

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10 h. 45 – Mr Khaldi Bélarbi, enseignant à l’université « Hassiba Benbouali » de Chlef, nous a présenté une communication dont le thème fut : « L’importance du rite dans la consécration de l’identité nationale ». Mr Khaldi a insisté sur le fait que l’individu algérien a ses propres coutumes et de ce fait, se différencie des autres peuplades occidentales.

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11 h. – Monsieur Hellal Yahia, Directeur de C.E.M et membre de l’Association « Archéologie et Histoire » de Bouira, nous a présenté une conférence sur le thème : « Le rôle  des us, coutumes et rites dans la consécration de l’identité nationale »

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De G. à D. – Mr Hellal Yahia Dir. De CEM– Monsieur Lamoura Boudebza, directeur de CEM en retraite.

 

Nous ne pouvons que louer les efforts de tous les participants pour la réussite de ce colloque qui fut, à plus d’un titre, plein d’enseignements et de nouvelles données pour le plus grand bien de la recherche et la préservation de notre patrimoine culturel immatériel. Nous avons noté la présence de notre grand poète Abdelkader Guerine qui a dépoussiéré les étagères de l’histoire pour mettre à nu des pages de notre histoire et de notre patrimoine avec ses deux derniers romans dont les titres sont : « La brûlure, les enfumades de la Dahra » et« Le célèbre inconnu, Bouar’âra ». Il faut noter que la présence du public a été rehaussée par les membres du Café Littéraire (tels Monsieur Metmati Djilali, Mr Attaf Mohamed, Mr Boutoubat Mohamed, notre poète engagé, Mr Berrah Laïd, Mr Kiouar Mohamed Baroudi, Melle Izdihar, écrivaine, et de plusieurs autres membres attitrés du café littéraire dirigé par Mohamed Boudia, écrivain et journaliste indépendant.

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La deuxième journée d’études fut clôturée par une soirée musicale de la troupe de chaâbi moderne et andalou par l’association « El Fen El Açil » de Chlef, sous la direction du jeune chanteur et musicien, Bounadja Yacine.

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Pour clôturer cette manifestation culturelle en rapport direct avec la conservation de notre patrimoine culturel, des recommandations ont été arrêtées par les participants et intervenants lors de ces journées d’études. La première recommandation fut de créer un Conseil National de Orf Sidi Maâmar et dont le siège sera le musée « Abdelmadjid Meziane » de Chlef. La deuxième recommandation est lancée aux universitaires pour donner un nouvel élan à la recherche dans ce domaine afin de débarrasser nos coutumes de certains intrants qui ne reflètent en rien notre entité algérienne musulmane. Intéresser les étudiants en Histoire pour se pencher sur le côté patrimonial immatériel pur.

Des présents ont été offerts à tous les participants aux conférences. La prise en charge de leur arrivée à leur départ fut sans équivoque et tous les conférenciers ont été satisfaits de l’accueil qui leur a été réservé par Mr Hasnaoui Mahmoud, directeur du musée, d’une part et par Mr Boudia Mohamed, écrivain, d’autre part.

                    Mohamed Boudia – Ecrivain et journaliste indépendant

 


04/01/2012
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Assemblée constitutive de la Fédération Nationale des Associations du Patrimoine

Ce jour 21 Mai 2011 a vu la naissance de la Fédération des Associations du Patrimoine suite à l'assemblée générale constituante et élective composée par les représentants de plus de 36 wilayas du pays.

 


La veille, les délégations furent reçus à l'hôtel Albert 1er. La réunion de l'assemblée générale constituante ou élective fut entamée au siège de l'Association "Sauvons la Casbah" sous la présidence de Mme Bouhired Houria.

Après l'allocution de bienvenue donnée par Mme Bouhired qui a exhorté les participants à beaucoup plus de clairvoyance et de pragmatisme pour la naissance expresse de cette fédération combien nécessaire pour la coordination entre les associations culturelles afin d'asseoir une plateforme de travail pour la protection et la conservation de notre patrimoine culturel à travers tout le territoire national.

L'ordre du jour fut comme suit :

9h. - Accueil des associations

9h. 30 - Discours de bienvenue par Mme Bouhired Houria qui fait office de secrétaire du bureau provisoire

10h.- Intervention de Mr Babaci Belkacem qui retraça les grandes lignes de la fédération en appuyant sur le fait qu'il fallait la créer au plus vite afin de pouvoir bénéficier de certaines conjonctures adéquates pour un démarrage de la fédération dans le contexte présent.

10h. 15 - L'intervention qui devait avoir lieu par Mr Zekagh Ouahab, directeur de l'OGEBCP n'a pas eu lieu car ce dernier a eu un empêchement de dernière minute.

 10h. 30 - Ce fut au tour de Mr Djeridène Hanine (Docteur), de prendre la parole pour informer les participants du travail qui allait leur être proposé comme plateforme pour la création de la fédération. Un huissier de justice était présent pour consigner tous les débats et suggestions des participants. Monsieur Djéridène présenta sa feuille de route en détail par le biais d'un data show (rétroprojecteur) afin de permettre à l'asistance de bien saisir la portée de cette feuille de route pour l'organisation des mécanismes de ladite fédération.

Une nouvelle définition fut proposée à l'assemblée sous le titre de "Fédération Nationale du Patrimoine Culturel" est un regroupement fédéral, National et culturel des associations à caractère culturel, scientifique et touristique et de jeunesse activant dans le domaine du Patrimoine Culturel Matériel et Immatériel répondant aux critères d'adhésion et d'affiliation tels que définis par son règlement intérieur. C'est un regroupement associatif puisant son essence à partir de notre richesse historique, nos diversités culturelles et nos traditions populaires. C'est un regroupement ouvert aux cultures universelles et ayant un programme d'action articulé autour de ses buts et objectifs ayant suscité sa création.

Les différentes propositions furent données aux participants pour étude et valorisation afin de pouvoir démarrer dans les meilleurs délais possibles et asseoir une plateforme légale de la fédération. Plusieurs intervenants donnèrent leur avis qui fut pris en considération par le rapporteur afin de les intégrer dans l'organigramme présenté par Le Docteur Djéridène Hanine. L'organigramme présenté dans sa première est comme suit :

2 - Programme de la F.N.A.P.C

      A- Instances de la F.N.A.P.C.

                     a) - L'assemblée générale

                     b) - Le conseil fédéral national

                     c) - Le bureau fédéral national

         B- Mode de constitution et d'élection des instances

                      a) - Constitution de l'assemblée générale

                      b) - Constitution du conseil national

                      c) - Election du bureau fédéral

 

Plusieurs intervenants ont donné des propositions complémentaires pour l'organigramme de la fédération. Par la suite, il fut décidé de demander les candidatures parmi les participants qui désiraient participer au conseil fédéral. 21 participants furent inscrits et pris en totalité pour le conseil fédéral et ce, devant huissier de justice, faisant de office de rapporteur de séance, en l'occurrence, Monsieur Lesbet.

 

Les membres du conseil fédéral se sont réunis entre eux en présence de l'huissier pour élire et le président de la fédération ainsi que le bureau exécutif fédéral.

 

Tous les participants se sont félicités de la réussite de l'assemblée générale et de la désignation du conseil et bureau fédéral afin de pouvoir présenter de toute urgence le dossier aux instances concernées.

Des boissons fraîches et chaudes agrémentées de gâteaux faits maison furent données aux participants tout au long des débats de l'assemblée générale.

A 13h. Les participants furent conviés à un déjeuner frugal qui leur permit de récupérer les calories dépensées durant plus de trois ou quatre heures de débats, par moments très houleux.

Les membres du bureau fédéral ont été élus pour une année et un rendez-vous fut donné à l'assemblée générale dans une douzaine de mois pour faire le bilan de ce qui aura été fait durant cette année.

                       Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste citoyen


 

 

 

 

 


21/05/2011
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Journées du Patrimoine Culturel Matériel et Immatériel "Recherche et valorisation"

2èmes  Journées du Patrimoine matériel et Immatériel

                    « Recherche et Valorisation »

Plusieurs délégations furent reçues par Mr Mahmoud Hasnaoui, directeur du Musée Abdelmadjid Meziane et Mohamed Boudia, écrivain et président du café littéraire de la bibliothèque de Wilaya « Mohamed Mahdi Chlef, et ce, à l’hôtel « El Wanchariss » au centre ville de Chlef.

Le 9 Mai 2011 à 9h.30, a vu l’inauguration de l’exposition de tableaux et de photos concernant les vestiges existant au niveau du territoire de la wilaya de Chlef.

 Ces deuxièmes journées du patrimoine au Musée Abdelmadjid Meziane de Chlef ont vu affluer différentes personnalités intellectuelles de la ville et de la région de Chlef ainsi que de plusieurs wilayas du pays, telles Bouira, Blida, Oran, Alger, Sétif, Mascara, etc.

L’ouverture de ces journées a été faite officiellement par Monsieur Berrebiha Amar, Directeur de la Culture à Chlef en présence de Monsieur Mahmoud Hasnaoui.Ils ont souhaité la bienvenue à tous les invités et participants à ces deuxièmes journées du Patrimoine Matériel et Immatériel sous le thème de « Recherche et Valorisation » - Ils n’ont pas manqué de souhaiter une pleine réussite à ce colloque afin de matérialiser l’action dans l’espace et le temps et en faire des journées nationales qui pourront regrouper toutes les wilayas du pays, ce qui permettrait un plus dans la vision de la recherche, de la préservation et de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel.

 

Ce fut ensuite au tour de Mr Hasnaoui Mahmoud de présenter le programme des 2èmes journées du patrimoine matériel et immatériel.

La première communication fut dévolue à Monsieur Mohamed Boudia, cadre de l’Education en retraite, écrivain et président du café littéraire,  dont le thème fut «  Recherche et Valorisation – Nouvelle méthodologie ». Il a surtout mis l’accent sur la nouvelle méthodologie de recherche et de valorisation de tout patrimoine matériel ou immatériel. Il a classifié le patrimoine en quatre grands chapitres :

1/- Les legs de l’antiquité

2/- Les legs autochtones ou amazigh

3/- Les legs arabo-musulmans et ottomans

4/- Les legs de la colonisation

Il a aussi mis l’accent sur la création d’un conseil de recherche et d’évaluation qui sera composé de chercheurs, d’archéologues, d’anthropologues, d’historiens et d’écrivains et hommes de lettres pour asseoir une politique de préservation par l’image, le son et l’écrit.

La communication suivante fut réservée à Mme Abdessemed Rekia, professeur à la faculté d’archéologie de l’Université d’Alger dont le thème est

-Préservation et restauration des éléments urbanistiques en Algérie comme exemple « Jardin de Djemila ». La conférencière a fait une communication très détaillée sur la méthode et les moyens utilisés dans la préservation d’objets en milieu naturel. Elle s’est aidée de photos et de croquis qui ont permis à l’assistance de suivre avec intérêt les différentes phases de la restauration.

Par la suite, dans la séance de l’après-midi de la journée du 9 Mai 2011, à 14 h, Madame Bounadja Djamila, conseillère culturelle auprès de la direction de Wilaya de la Culture d’Aïn Defla nous gratifia d’un sujet d’ordre général sur « Le Patrimoine ».

Prenant le pas, Le Docteur Ali Medjdoub, chirurgien-dentiste, écrivain et journaliste, nous transporta dans la légende de Mama Binette avec une conférence dont le thème fut « La mausolée de Mama Binette 

Ce fut au tour de Monsieur Abdelkader Guerine de nous présenter son dernier roman épique qui nous relate les péripéties d’un hameau sur les hauteurs du mont Dahra, exactement dans les Ouled Riah qui furent enfumés un certain Juin dans des grottes par le sinistre Pélissier sur ordre de Bugeaud. Son roman se veut un témoignage d’une époque de non-histoire, que le colonisateur a voulu effacer de la mémoire collective et en faire une page tabou. Son livre fait ressortir l’importance du « Goual » dans la société algérienne au moment de la colonisation.

Toujours, dans l’après-midi de cette journée, nous avons assisté à une communication de Mme Faïza Tahraoui de l’Institut d’Archéologie à la Faculté d’Alger dont le thème fut « Les bijoux d’argent, leur impact et leur significations dans la société algérienne ». Les dessins et les explications avancées par la conférencière donnèrent des ailes aux questionnements et débats qui suivirent la communication.

A 16 h, ce fut au tour de Melle Benzitoun Houria, professeur d’archéologie à l’Université d’Alger, d’avancer une communication sous le thème : «  Le patrimoine et sa conservation ». L’assistance ayant été subjuguée par la prestance et les mécanismes présentés par la conférencière, a transformé les débats en une série de congratulations pour cette dernière qui fut très émue de par cette marque de considération de la part d’hommes d’art et de lettres présents dans la salle.

Pour la journée du 10 Mai 2011, se sont suivis plusieurs maitres de conférences et conférenciers sur la tribune pour gaver l’assistance de communications aussi pertinentes les unes que les autres appuyés par des photos, des croquis et des dessins qui ont ajouté un plus à la compréhension de ces dernières.

Tout à fait en début de matinée, nous avons assisté à la conférence donnée par Monsieur Saïd Bouzrina, spécialiste dans les vestiges musulmans en Algérie au niveau du musée national des vestiges anciens dont le thème est : « Les mosquées de Ténès et leur genre urbanistique ». Le sujet étant très à la mode dans la région de Chlef, des débats fructueux et mêmes un peu houleux ont clôturé cette communication qui a apporté une certaine ambiance et une certaine dynamique dans les débats.

Mme Dhiab Nadia, chargée de la conservation au niveau de la Direction de la Culture de Mascara nous gratifié d’une conférence dont le thème fut : « Qu’est-ce que le patrimoine ? Sa place et son importance dans la société de proximité ?

Durant cette même journée du 10 Mai, à 10 h 30 ce fut au tour de Monsieur Abbas Kheireddine, chercheur au niveau du Musée National « Ahmed  Zabana » d’Oran de nous présenter sa communication dont le thème fut : « Entretien et restauration du patrimoine immobilier »

Pour terminer cette matinée, ce fut au tour de Monsieur Messika Mourad, conservateur du patrimoine au niveau de la direction de la culture de Blida avec son thème sur « Les lois organisationnelles pour la protection du patrimoine culturel ». Monsieur Messika nous retraça tout le cheminement de la loi et de la règlementation concernant la protection du patrimoine tant au niveau local, national et mondial, ce qui permit à l’assistance d’avoir une vue globale sur la question de la protection du patrimoine culturel.

Tout à fait en début d’après-midi, exactement à 14 h.30, nous avons pu assister à une conférence des plus intéressantes sur le plan de la cognition dont le thème nous fut présenté par Mme Zitouni Kheira, professeur d’archéologie dont le titre est : «  L’importance de l’étude de la frappe de la monnaie musulmane »

A 15h. Monsieur Chioune Abdennour, homme de théâtre et écrivain, nous a présenté une communication sur les habits traditionnels avec force de détails dans la région de Chlef et ses environs sans omettre de préciser que cela englobait même les régions limitrophes de la vallée du Chéliff.

A 15 h. 30, ce fut au tour de Monsieur Mohamed Dahmani, professeur doctorant à l’Université Hassiba Benbouali de Chlef, de se présenter à la tribune pour nous gratifier d’une communication importante dont le thème est : « L’encyclopédie des miracles du soufisme entre réalité et certitude ». Lors de cette communication, les avis étaient partagés et les débats furent très intéressants dans la mesure où tous les participants ont apporté un peu d’eau au moulin.

A 16 h. Monsieur Lebib Elhadj, professeur à l’université «  Ibn Khaldoun » de Tiaret nous a présenté une communication dont le thème fut : « La protection du patrimoine du point de vue législatif »

 

Monsieur Osmani Laâmri, (à gauche sur la photo), conservateur du patrimoine et chef de service au niveau de la direction de la culture de Sétif nous a présenté sa communication dont le thème est : « L’identité nationale à travers les éléments patrimoniaux ». Monsieur Laâmri a animé presque tous les débats qui se sont déroulés après chaque communication pour essayer de donner un plus et susciter les débats au sein de l’assistance.

Monsieur Ferrah Salah, (à gauche sur la photo), ingénieur urbaniste, chef d’un bureau d’études, Secrétaire Général de l’Association « Histoire et patrimoine de Bouira », nous a conviés à suivre avec lui une communication sous le thème de : « Impact des instruments d’urbanisme sur le patrimoine ». Son apport dans ce domaine a été bénéfique à tous les questionnements de l’assistance. Monsieur Ferrah Salah a toujours pris les devants de la scène en matière de débats et ses interventions ont été plus que pertinentes.

La journée du 10 Mai 2011 a été clôturée avec son intervention et les débats fructueux qui l’ont suivie.

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Monsieur Mahmoud Hasnaoui rappela à l’assistance que le lendemain, il y aurait une sortie sur le terrain, à savoir, la visite de la ville du « vieux Ténès » ou Tnès El H’dhar ainsi que le fort et le phare de Sidi Mérouane ainsi que le musée de la ville de Ténès.

Durant la sortie du 11 mai 2011 à Ténès, c’est Monsieur Zerrouki Mérouane, président de l’association de la mosquée de Sidi Maïza qui nous servira de guide dans la ville du Tnès-El-H’dhar.

Nous avons visité « Bordj El Ghoula » qui est en complète déperdition. Il faut que les instruments de conservation et restauration aillent de concert afin de préserver ce monument qui a tout son importance dans l’histoire de la région.

 

C’est un viaduc datant de l’époque coloniale et qui consiste en la voie ferrée qui reliait Ténès à  Orléansville (El-Asnam), Chlef actuellement.

 

Nous voyons au loin, la mosquée de Sidi Ahmed Bou Maïza du Vieux Ténès à laquelle nous nous apprêtons à lui rendre visite.

 

Nous avons visité la mosquée et l’intérieur de celle-ci ainsi que le mausolée de Sidi Belabbès et la tombe du saint Sidi Bou Maïza et sa femme enterrés à l’intérieur de la mosquée même.

Nous n’avons pas omis de visiter la mosquée de Lalla Aziza (Vieux Ténès) ainsi que la fontaine (tarie) qui se trouvait devant la mosquée et  qu’on appelait « El Djabia ». C’est notre ami Zerrouki Mérouane, qui nous a servi  de guide pour la visite des vestiges de Ténès El H’dhar. Il nous a reçus en son domicile et nous a gratifié d’une collation faite de m’semen, de café et de limonade pour tout le groupe de participants au colloque.

 

Après le déjeuner dans un restaurant de la «  Marina », nous avons pris un peu de repos avant de nous diriger vers le musée de Ténès Centre, c’est la ville phénicienne et européenne qui regorge d’éléments du patrimoine physique trouvé à Ténès et racontant l’histoire des peuplades ayant transité par ces lieux depuis des millénaires. 

Suivant les instructions des gardiens, il ne nous a pas été permis de photographier l’intérieur de la salle d’exposition du musée. Nous leur rendons grâce et les remercions de nous avoir reçus avec déférence.  

  

Avant de clôturer notre périple et notre randonnée, sur la route du retour, Monsieur Mahmoud Hasnaoui, nous a gratifiés de la visite du Mausolée de Sidi Maâmar Bou Moukohla, dans le village de « Cinq Palmiers » « khmess nakhlet ».

  

La journée du 12 Mai 2011 a été très intéressante car les quatre communications prévues furent réservées à un staff de la faculté des lettres de l’Université Hassiba Benbouali qui se compose comme suit :

Sur la photo ci-dessous de gauche à droite, au premier plan

1- Docteur Mohamed Guetarni, professeur à la faculté des langues à Ouled Farès

2- Docteur Mohamed Kassoul, chef de département des langues étrangères, faculté des langues étrangères à Ouled Farès

3- Mme Aït Saada Djamhouria, doyenne de la faculté des lettres à Ouled Farès.

4- Monsieur Mohamed Amokrane Aït Djida, professeur doctorant à l’université Hassiba Benbouali, faculté des lettres à Ouled Farès

 La première communication fut dévolue à Mme Ait Saada Djamhouria, doyenne de la faculté des lettres et dont le thème est : « Le rôle du meddah : Plaidoyer pour la préservation du patrimoine ». Cette communication à suscité l’engouement de l’assistance et les débats furent très fructueux de par les questionnements des membres présents dans la salle de conférence.

La deuxième conférence fut instruite par Monsieur Mohamed Guétarni, Docteur ès lettres, dont le thème fut « Le port de Ténès ». L’assistance, lors des débats s’est interrogée sur la qualité de cette infrastructure dans le domaine patrimonial et à laquelle a répondu avec pertinence, le docteur Guétarni, en situant cette infrastructure dans le temps et l’espace comme étant un vrai patrimoine au sens propre et étymologique du terme comme étant le poumon par lequel respire toute la région économiquement.

La troisième communication fut celle du Docteur ès lettres, Mohamed Kassoul dans son intervention sous le thème de : « L’oralité : Entre la rapsodie et le medh ». Plusieurs questions furent posées au conférencier qui s’est fait un devoir de répondre et d’argumenter ses explications dans le sens de l’objet de sa communication.

Monsieur Mohamed Amokrane Ait Djida fut le dernier à présenter son exposé comme il a bien voulu le nommer lui-même et portant sur « L’anthologie au service du patrimoine ». Il rappela à l’assistance qu’une cellule de réflexion et de recherche a été institué par Mme Ait Saada au niveau de la faculté des lettres pour l’écriture d’une anthologie de la région de Chlef. Il fit remarquer à l’assistance que le dernier livre de Monsieur Guerine Abdelkader a été le dernier document à être pris en compte au niveau de la cellule de recherche et dont le titre est : « La brûlure : Les enfumades de la Dahra »

Les débats furent assez fructueux car les sujets avancés sont tellement riches en anecdotes dans le creuset de notre patrimoine que tout un chacun a apporté sa petite contribution à l’enrichissement de notre patrimoine local et national.

Après le déjeuner, les participants furent conviés à une après-midi récréative avec la participation de l’école de musique andalouse « El Fen El Açil » dirigée par Yassine Bounadja.

  

Cette troupe de jeunes musiciens et chanteurs nous a gavés de « mouachahates » dignes de grands chanteurs. Nous leur souhaitons pleine réussite dans leur tâche et remercions Monsieur Bounadja Yassine pour cette représentation qui nous a transportés vers les temps anciens et vers une certaine période nostalgique de l’Andalousie.

  

Monsieur Berrebiha Amar, Directeur de la Culture à Chlef a tenu à récompenser lui-même tous les participants à ce colloque qui s’est voulu un lien indéfectible entre toutes les potentialités algériennes sur l’étendue du territoire national.

  

Monsieur Hasnaoui Mahmoud, directeur du musée ainsi que Monsieur Berrebiha Amar, directeur de la culture à Chlef, se sont fait un honneur de récompenser personnellement tous les participants aux « 2èmes journées du patrimoine matériel et immatériel – « Recherche et valorisation » qui ont fait leur plein durant ces quatre journées pleines de conférences et de débats fructueux.

 

 

Tous les participants se sont félicités des recommandations qui ont été faites lors de la clôture de cet évènement combien riche en apport culturel dans presque tous ses aspects patrimoniaux.

  

Les participants ayant été récompensés pour leurs efforts, Monsieur Mahmoud Hasnaoui, ayant préparé avec une cellule de réflexion les recommandations du colloque qu’il a mis à la disposition de tous les participants et dont la teneur est la suivante :

 

 

Au regard des commodités pour le chercheur et dans le souci d’une formation continue pour la connaissance des nouvelles techniques et moyens de recherche, le 2ème colloque des journées du patrimoine matériel et immatériel recommande la simplification de moyens pour un sursaut qualitatif en matière de recherche scientifique en Algérie. Les différentes recommandations ont été portées à la connaissance de l’assistance :

  • Récompenser les jeunes chercheurs pour les inciter à embrasser  le domaine du patrimoine immatériel
  • Mettre en place un milieu favorable pour les chercheurs des autres wilayas dans le cadre de la recherche dans le territoire de la wilaya de Chlef.
  • Permettre la rencontre avec les chercheurs étrangers pour un meilleur échange des expériences et la mise en connaissance des nouvelles techniques en matière de recherche.
  • L’intégration de chercheurs algériens dans la nouvelle organisation de la recherche scientifique.
  • Insister sur la formation en archéologie et en histoire pour permettre l’accès à des postes supérieurs.
  • Introduire l’anthropologie dans le processus archéologique et historique
  • Protéger les sites archéologiques contre les éléments naturels et humains qui tendent à leur porter atteinte en faisant appel aux nouvelles méthodes scientifiques de préservation et de protection des sites (entretien et restauration) pour préserver sa valeur et sa forme historique.
  • Sensibiliser la société par des dépliants, des revues pour toucher toutes les couches de la société de même qu’il faut faire participer le monde de l’éducation pour une information qui mettra en évidence l’importance du patrimoine national car il représente l’identité nationale.
  • Editer une revue qui mettra en relief les activités de ces journées du patrimoine culturel de Chlef
  • Penser à organiser un colloque spécial pour l’histoire et le rôle du « Meddah » dans la plaine du Chéliff.

 

Tous les conférenciers se sont félicités pour la réussite de ce colloque qui fut empreint de beaucoup de sérieux et de disponibilité de tout un chacun et se sont donné rendez-vous pour le prochain colloque afin de le pérenniser dans le temps et permettre une meilleure participation et une meilleure collaboration dans la recherche tant du point de vue matériel qu’immatériel.

         Mohamed Boudia – Ecrivain Auteur- Chlef


13/05/2011
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THEME CONFERENCE - PATRIMOINE IMMATERIEL - MUSEE ALBDEMADJI D MEZIANE CHLEF

L'ECRIVAIN, L'EDITION et LE LECTORAT AU SERVICE DE LA CONSERVATION DU PATRIMOINE

 

I – L'écrivain :

N'est pas écrivain qui veut. C'est un don inné qui peut être fructifié durant la vie de l'individu. Certaines personnes ont une prépondérance pour l'écriture, d'autres pour le chant, d'autres pour la musique et cela dans tous les domaines de la vie courante. Etre écrivain, c'est ressentir beaucoup plus que les autres et vouloir en même temps partager sentiments et ressentiments avec les autres. L'auteur fait beaucoup de recherches spirituelles afin d'asseoir la trame de son roman ou de son beau livre dans un domaine donné. On n'écrit pas à la demande. L'écrivain est comme le poète, si sa muse n'est pas présente en lui, il ne pourra écrire aucun mot, aucune phrase et cela, peut-être pendant longtemps. Ils nous arrivent par moments, de sécher (comme on dit dans le langage de l'école) et de ne pouvoir prendre aucun plaisir à écrire durant des semaines, voire des mois et puis d'un coup, comme par enchantement, toutes nos idées deviennent claires et nettes et on commence à écrire et à vivre notre roman sans discontinuer comme si on nous dictait la trame de notre roman. Par le travail et la cognition ainsi que par la lecture assidue, l'individu peut être amené à écrire en s'inspirant des histoires et des romans qu'il a compulsés. Mais dans un cas comme le mien, où j'ai écrit des romans de science-fiction, il faut avoir une base scientifique solide et un esprit créatif à tout-va pour pouvoir s'imprégner de la trame du roman de science-fiction. Il faut beaucoup de lecture pour arriver à cerner les contours de l'écriture de romans. En matière de beaux livres, disons d'actualité, il faut beaucoup d'observation, beaucoup de compulsion et d'études pour pouvoir tracer et le plan du livre et son élaboration détaillée afin de donner au lecteur le goût et l'aisance de la lecture. Beaucoup de recherches sont nécessaires pour pouvoir élaborer un livre de plusieurs chapitres cohérents et compréhensibles pour le lecteur et lui donner l'impression qu'il est en train de se lire. Ne dit-on pas que l'écrivain est son premier lecteur et que le lecteur est le deuxième écrivain car tout lecteur donne une certaine nuance au roman qu'il est en train de lire. Par moments, on peut rester cloué devant son clavier plusieurs heures sans écrire une seule ligne ou même un seul mot. Par contre, lorsque la muse est présente, nous pouvons écrire plusieurs pages d'affilée sans discontinuer jusqu'à terminer parfois une nouvelle en l'espace de quatre ou cinq heures de frappe.

II- L'édition :

Dans l'édition, nous avons le système ancien de l'imprimerie traditionnelle qu'on peut qualifier, actuellement, d'archaïque et qui consiste à confectionner la planche, lettre par lettre et faire l'impression du roman ou du livre pendant des jours et des mois. Avec l'apparition de l'Offset, la tâche s'est vue plus ou moins allégée car la planche était faite mécaniquement et on a un film qui est fait semi automatiquement. Ce qui permet un gain de temps assez considérable pour l'imprimeur. Actuellement, nous constatons une révolution dans le système de l'impression. Les nouvelles imprimantes numériques vous suppléent dans tous les domaines. Elles sont reliés à un ordinateur qui lui-même est relié directement à la toile Internet et reçoit directement les fichiers numériques des romans d'auteurs par email et les emmagasine dans son disque dur. Les logiciels de la conception du livre sont d'une simplicité époustouflante. Dès que les fichiers sont sur le disque dur, le robot (logiciel) vous donne les instructions pour la confection rapide et détaillée de votre couverture, en premier lieu, puis vous donne les différentes formes de feuilles (A4 – A5 -) de différentes dimensions. Vous pouvez aussi choisir le style de vos caractères parmi une panoplie de modèles. Vous pouvez aussi choisir la taille du caractère et cela en un simple clic. C'est beau l'internet à qui l'utilise à bon escient. Pourquoi dit-on, impression numérique à la demande ? Mais parce que dès que les fichiers sont numérisés sur l'ordinateur de l'imprimante et dès que le choix de la couverture est fait, le type d'écriture défini, vous pouvez commandez à la machine (extraordinaire) de vous imprimer un, deux, dix, cent ou mille romans d'un seul clic. N'est-ce beau ! C'est ce qu'on appelle actuellement le système d'impression numérique à la demande. Il a vu le jour en Amérique et au Canada et il a tendance à gagner toute l'Europe. L'Afrique reste à la queue-leu-leu dans ce domaine et les imprimeurs et éditeurs utilisent toujours le système Offset qui est contraignant à plus d'un titre et fait appel à plusieurs typographes et agents de maintenance qu'on croirait des mécaniciens de locomotives. Les maisons d'édition traditionnelles que j'ai surnommées « les grosses cylindrées » affectent beaucoup la culture universelle. Pourquoi ? Elles ont des comités de lecture qui ne laissent rien passer. C'est leur chasse gardée. Les nouveaux auteurs sont purement et simplement congédiés comme des va-nu-pieds avec une mention : « vous n'êtes pas dans la ligne éditoriale de notre maison » « vous devez revoir le style de votre roman » « nous pouvons l'éditer mais à compte d'auteur ».
A voir toutes ces formules, on serait amenés à croire qu'aucun nouvel auteur n'est valable. Nous avons des exemples frappants d'écrivains qui ont été congédiés par ces maisons d'édition traditionnelle « grosses cylindrées » qui sont devenus de grands écrivains tel Maspero qui fut obligé de créer sa propre maison d'édition pour imprimer son livre et par la même, éditer Claude Simon« Prix Nobel de littérature » avec le même roman refusé par Gallimard (grosse cylindrée). Comment peut-on concevoir que ces deux écrivains aient pu percer et arriver au sommet de la hiérarchie littéraire alors qu'ils ont été congédiés (je ne dirais pas refusés) comme des va-nu-pieds par une maison d'édition de renom. Dans le domaine de l'Edition, l'Algérie qui devint par la suite reste à la traîne et les quelques maisons d'édition pratiquent le système de l'édition à compte d'auteur, sauf pour les livres de cuisine où les maisons s'en donnent à cœur-joie. Certains libraires à Alger se sont fait éditeurs et veulent prendre la part du gâteau qui vient du Ministère de la Culture avec la subvention allouée aux éditeurs depuis l'année de la culture arabe. Pour ma part, j'ai remis 6 romans et livres à un libraire-éditeur d'Alger depuis trois ans mais rien à l'horizon. J'ai aussi remis 8 romans et nouvelles à un autre libraire-éditeur mais toujours rien à l'horizon. J'ai ensuite remis un livre « Dialogue entre les civilisations » à l'Union des Ecrivains Algériens et alors, là c'est le flou total. Je ne sais même pas ce qu'il est advenu de mon livre qui traite d'un sujet d'actualité afin de rapprocher les civilisations et les religions et essayer de trouver des solutions aux maux qui rongent nos sociétés, tels le banditisme, le terrorisme, la corruption et j'en passe…. Si j'ai opté pour ces libraires-éditeurs, c'est que je n'avais pas le choix. Car les maisons d'édition à Oran et à Alger, vous demandent des sommes faramineuses pour vous éditer un roman de 100 ou 150 pages et cela arrive parfois à la somme rondelette de 100.000 Dinars Algériens pour un simple roman d'une centaine de pages. Lassé de ces pérégrinations éditoriales, je me suis tourné vers l'impression numérique à la demande où vous n'êtes pas obligé de payer quoi que ce soit. J'ai exactement dans ce domaine plusieurs publications, au total 19 :

-        1 au Canada chez Simpleedition « Algérie, mon histoire »

-        2 Romans chez Edilivre APARIS (Manar, l'enfant de l'espace et La cage et l'envol)

-        1 Roman chez Le Manuscrit.com (Délit de fuite)

-        1 Recueil de poésie chez Unibook en Belgique (Au fit du temps)

-        2 Romans chez Lulu.com (Rapt au Sahara et Les quatre-vingt-huitards)

-        10 Livres et romans chez The Book Edition

-        Le bilinguisme en Algérie

-        Réflexions sur l'éducation en Algérie

-        Dialogue entre les civilisations

-        Un meurtre pour alibi

-        La Conque de Vénus (Ouad'â et ses sept frères)

-        Le Trésor de Karoun

-        Mon père, cet être exceptionnel

-        La Sicile en proie aux OVNI – ATLANTIS

-        Un volcan au cœur de la ville, PLANETARIUS, terre d'asile

-        Mémoires de Med Attaf

-        L'évasion spectaculaire (en instance d'impression

-         

III- Le lectorat :

La première question qui nous vient à l'esprit est : « Est-ce que nous avons éduqué nos enfants pour faire de la lecture simple ou dirigée. Je crois qu'on a complètement oublié ce côté avec l'école fondamentale et les nouveaux programmes. La lecture est devenue une bête fauve pour l'élève. Dans le primaire, l'élève n'a plus le sens de l'écriture et de la lecture. Il est voué à lui-même. Dans le système actuel d'apprentissage de la langue, on utilise la méthode de « semi-globalisation » qui consiste à mémoriser à partir d'une phrase ou d'un mot, les lettres de l'alphabet qu'on veut apprendre. On apprend à l'élève à mémoriser visuellement la lettre d'une couleur différente de celle du texte sans faire appel à la mémorisation écrite. Dans ce sens, le triangle de compréhension est difficile à boucler par l'élève. Il regarde le mot ou la phrase agrémentés d'un dessin et essaie de se remémorer le graphisme de la lettre en question, ce qui est parfois difficile pour situer de mémoire une lettre dans un mot ou une phrase. L'ancien système utilisé dans l'apprentissage de l'écriture et de la lecture était beaucoup plus viable et permettait à l'enfant de suivre pas à pas l'évolution des difficultés liées à l'apprentissage de l'écriture, de la phonétique et de la lecture car ces trois concepts sont un tout indissociable. L'effort qu'on demande à l'élève avec la semi-globalisation est tel que l'enfant se recroqueville sur lui-même car la masse de phrases et mots comportant l'alphabet à apprendre est telle qu'il oublie complètement ce qu'il a appris la veille car ce n'est basé sur aucune méthode intelligente laissant à l'élève le soin de pouvoir percer et par la même franchir les difficultés liées à l'apprentissage de la langue.

La mémorisation devient difficile au fur et à mesure que l'enfant s'enlise de plus en plus dans l'apprentissage de la langue et son désintéressement commence à poindre au fil des jours. Il devient par la force des choses dyslexique et ne peut plus prononcer par moments une phrase cohérente et sans bégayement. D'ailleurs, la méthode de globalisation ou de semi-globalisation est utilisée dans certains pays, pour ne pas dire la plupart des pays européens, pour les enfants dyslexiques, suivis médicalement par un psychologue qui essaie de leur redonner le goût pour la lecture qu'ils ont perdue au niveau de l'école, au primaire, généralement.

Je ne voudrais point m'attarder dans ce domaine et je passerais peut-être au lectorat adulte.

Dans notre société qui devient de plus en plus consommatrice et mercantile, nous trouvons peu de lecteurs à tous les âges et ce, dans tous les domaines. Quelques-uns seulement, peut-être seulement 5 à 10 % de la population qui achètent et lisent le journal quotidiennement. Dans le cas de la lecture de livres ou romans, nous pouvons être sûrs qu'actuellement que moins de 1% de la population s'intéressent à ce domaine. Posons-nous la question suivante : « Pourquoi les gens ne lisent-ils pas ? »

« Pourquoi ne s'intéressent-ils pas à la lecture ? »

« Quels sont les mécanismes et moyens à observer pour amener la société à lire ? »

La réponse à toutes ces questions réside dans le contexte de l'école et dans le milieu ambiant dans lequel vit l'individu. Le paysage actuel ne se prête guère à la lecture, ni d'ailleurs aux études. Pourquoi ? Il n'y a qu'à voir dans toutes les villes et villages d'Algérie où vous constaterez qu'il y a un foisonnement de fast-food et de cafés et aucune librairie à l'horizon. Il y a un impact certain sur le psychique de l'individu de par ces images de consommation outrancière. Il faut vulgariser la littérature et la mettre à la portée de tout un chacun afin de lui permettre de ne plus se cacher derrière des raisons financières ou autres. Ouvrir des bibliothèques dans les tous les coins les plus reculés du pays et permettre à nos enfants d'en profiter pour leur formation en matière de culture générale. Instituer une habitude chez les enfants et les adolescents pour ce type de distraction et les amener à la longue à vouloir être partie prenante dans la littérature de leur ville ou de leur région. Leur permettre de participer au sein d'un encadrement de professeurs, d'écrivains, de poètes, etc.… Squatter tous les lieux de culture : cinéma, bibliothèques, maisons de jeunes, maisons de la culture et les mettre au service de la culture de nos enfants sans distinction de leur appartenance à telle ou telle autre administration ou service de l'Etat. Essayer de créer un climat saint dans lequel se meut l'enfant ou l'adolescent. Déclencher une avalanche publicitaire pour amener les parents à acheter des livres de contes pour récompenser leurs enfants et non point leur acheter des pistolets ou des voitures (jouets) qui ne feront que les engloutir encore plus dans un espace de violence et de déperdition. D'un autre côté, les parents doivent changer de comportement devant leurs enfants et faire en sorte de donner le bon exemple en lisant de temps en temps, ne serait-ce que le journal, le soir, chez eux et en famille afin de familiariser l'enfant avec la lecture. La cellule familiale deviendrait alors propice pour inculquer à l'enfant l'amour de la lecture.

Plusieurs solutions peuvent être trouvées pour arriver à catalyser tous les efforts en vue d'une stratégie qui amènerait nos enfants à changer de comportement.

LA CONSERVATION PHYSIQUE (REELLE) et LA CONSERVATION VIRTUELLE DU PATRIMOINE (MATERIEL ET IMMATERIEL)

La conservation du patrimoine immatériel et matériel

Le premier concerné par la conservation du patrimoine c'est bien l'écrivain, l'historien, et en général tous les hommes de culture ainsi que toutes les autorités à tous les échelons de la République.

Il faut donner les moyens aux chercheurs en histoire, aux écrivains de pouvoir transcrire tous les pans de notre patrimoine, qu'il soit matériel ou immatériel. Leur permettre une certaine flexibilité dans les démarches administratives et un regard sur les archives nationales pour une recherche conséquente qui leur permettrait de mener à bien leur tâche de conservation du patrimoine. Nous avons actuellement plusieurs sites archéologiques qui sont délaissés  et ne sont pas pris en charge par les autorités locales. Dégager des budgets spéciaux pour la conservation et le gardiennage de ces sites. Intéresser les étudiants en archéologie à visiter tous ces lieux, sur le tout le territoire national et leur permettre la publication de leurs travaux de recherche. Créer des pools de réflexion dans tous les domaines, poésie orale, contes oraux traditionnels, dictons et adages, comptines, etc.… Permettre aux écrivains de pouvoir éditer leurs travaux au compte du Ministère de la Culture ou des autorités locales.

I-                 La conservation physique ou réelle

a/- l'enclos

            Faire le listing ou répertoire avec emplacement exact de tous les sites archéologiques et demander instamment aux autorités locales de les clôturer et d'en assurer le gardiennage permanent

b/- le gardiennage

                      Utiliser les différents systèmes d'aide     sociale pour canaliser les éléments de l'entraide sociale  pour le gardiennage des sites et des monuments.

c/- la promotion (visite touristique)

         Il faut faire la promotion de ces sites et les rentabiliser par des randonnées et des visites touristiques. Faire une publicité par dépliants et par médias lourds afin de sensibiliser les populations à la conservation et à la promotion de ces sites archéologiques.

II-             La conservation virtuelle

a/- Le disque dur

          La conservation n'est pas seulement physique, elle peut être virtuelle avec les moyens mis à la disposition du chercheur ou du conservateur, le disque dur, interne à l'ordinateur ou externe est un moyen pour conserver au mieux certaines données relatives aux recherches entreprises par les historiens et les écrivains.

b/- le flash-disc (ou clé USB)

          Le flash-disc permet à son utilisateur d'avoir sous la main tous les travaux entrepris et pouvoir ainsi y apporter des modifications n'importe où et n'importe quand. Il sert aussi au transfert de données d'un individu à un autre ou d'un ordinateur à un autre.

c/- le CD-ROM

           Un autre mode de conservation des travaux est le CD-Rom qui nous donne plus de sept cent (700) Mo d'emmagasinage de données et photos. Sa relecture est facile à partir de n'importe quel ordinateur.

d/- le DVD

           L'autre moyen, le DVD, qui est beaucoup plus rentable et nous permet un emmagasinage de plus de quatre gigas (4 Go). Il nous donne la possibilité d'emmagasiner des données et photos qu'on aura au préalable transmis à l'ordinateur par le biais de document Word ou d'appareil photo.

III-          Les différentes formes de classement

a/- classement alphabétique

            Le classement alphabétique nous permet une recherche aisée des données et dossiers qu'on a emmagasinés dans les différents supports de conservation virtuelle. Il est basé sur la suite logique des lettres de l'alphabet

b/- classement numérique

         Le classement numérique est lui aussi un instrument qui nous permet une recherche rapide et aisée de différentes données. Il est basé sur la suite naturelle des nombres entiers.    

c/- classement alphanumérique

           Le classement alphanumérique quant à lui associe la suite logique des lettres de l'alphabet et la suite naturelle des nombres entiers et permet une certaine aisance pour le classement de dossiers et données par rubriques.

d/- classement décimal

            Comme son nom l'indique, le classement décimal est basé sur la décomposition d'un dossier en sous-dossiers jusqu'à l'infini pour nous permettre de retrouver facilement un dossier ou une donnée dans un dossier volumineux. Il utilise seulement les chiffres de 0 à 9.

IV-         Les différentes formes de conservations sur le terrain – La clôture et le gardiennage de tous les sites archéologiques sont la première opération à entreprendre pour la conservation du patrimoine culturel matériel.

 

V-            Les dossiers d'inscription comme patrimoine national ou universel – Répertorier tous les sites archéologiques, leur préparer un dossier d'inscription soit au patrimoine national ou international.

VI-         Les pouvoirs locaux et la conservation du patrimoine surtout matériel (physique) – Les autorités locales seront appelées à sécuriser les lieux de ces sites archéologiques et les pourvoir en gardiennage. Elles peuvent aussi faire la promotion de ces sites pour un tourisme local et pourquoi pas national ou international si les conditions nécessaires s'y prêtent.

VII-     Conclusion.

En définitive, beaucoup d'efforts sont à observer pour donner un élan à la conservation de notre patrimoine culturel matériel et immatériel. Les bonnes volontés ne manquent pas. Il suffit de peu de choses pour que le train démarre si on l'assurait sur ses rails. Nous sommes tous concernés par la conservation du patrimoine, autorités locales, historiens, écrivains, population. Afin de ne pas tronquer notre histoire, nous sommes obligés de faire tout ce qui en notre possible pour préserver notre  patrimoine culturel qui fait partie de notre entité nationale et le transmettre en bonne et due forme aux générations futures.

       Mohamed BOUDIA

                           Ecrivain – Chlef

 

 


06/01/2011
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