CULTURE A CHLEF EL ASNAM

CULTURE A CHLEF EL ASNAM

CONFERENCES LITTERAIRES

Les comptes-rendus des différentes conférences littéraires organisées par le "Café Littéraire" dirigé par Mr Boudia Mohamed, écrivain à Chlef avec la participation du Dr Ali Medjdoub et du poète Guerine Abdelkader.


Café Littéraire Chlef

                             CAFE LITTERAIRE DU 7 JANVIER 2014

M. Medjdoub Ali, écrivain, M. Mohamed Boudia ainsi que M.Kamoumia Mohamed, étaient là à attendre Mme Leïla Aslaoui qui devait venir ce jour, sur invitation du Café Littéraire de Chlef, pour une conférence et vente-dédicace de ses deux derniers romans (« Lambèse, mon destin » et « Pour tout ce que tu m’as appris »), pour la recevoir, en grande dame, au café littéraire de Chlef. Avant de passer à la conférence elle-même, je crois qu’il est ingénieux de vous donner un aperçu de la vie sociale, professionnelle et culturelle de Mme Leïla Aslaoui née Hemmadi qui est venue accompagnée de sa sœur Mme Hemmadi. Elle est née le 2 Septembre 1945 à Alger. Elle fréquenta la médersa de Laghouat en 1950, le lycée Frantz Fanon à Alger en 1962. Elle obtint son bac philo puis sa licence de droit en 1968. Diplômée de l’institut des sciences politiques en juin 1967. Elle fit carrière comme magistrat dès 1968 et plusieurs postes de responsabilité (juge-conseiller et présidente de chambre à la cour d’appel. Conseillère à la cour suprême dès 1981, chargée de la communication au cabinet du ministre de la justice, ministre de la jeunesse et des sports sous le gouvernement Ghozali en Juin 1991/juillet 1992, membre du comité de parrainage présidé par Ahmed Bouchaïb et mis en place par le HCE avant de démissionner publiquement. Elle fut condamnée à mort par le GIA le 2 Juillet 1993. Elle a activé au sein de l’ANFVT (Association Nationale des Femmes Victimes du Terrorisme), chargée de mission auprès de Rédha Malek puis secrétaire d’état chargée de la solidarité nationale dans le gouvernement Sifi avant de démissionner en septembre 1994, tout juste un mois après, son mari, chirurgien-dentiste est assassiné dans son cabinet à l’arme blanche. Elle intervient souvent dans la presse sur des questions juridiques et sociales. Elle est l’auteure de plusieurs livres et romans de réflexion et de combat pour l’indépendance de la justice et contre la barbarie de l’intégrisme. Le 27 décembre 1995, elle siège au conseil de la nation désigné au titre du tiers présidentiel et se retire de la présidence de l’ANFVT le 8 novembre 1998. Parmi ses écrits nous pouvons citer : « Etre juge », « Dame justice », « Réflexions au fil des jours », « Devises de justice », « Lambèse, mon destin », « Pour tout ce que tu m’as appris », etc…

Juste après le déjeuner, Mme Leila Aslaoui, devait visiter la galerie de la bibliothèque de wilaya « Med Mahdi » à Chlef où étaient exposés des tableaux qui reflètent une nouvelle forme de peinture au sable qui est de la création de l’artiste-peintre, Tounsi Mustapha.

L’animateur du café littéraire, M. Saâdoune Bouabdellah, devait donner en ouverture la parole à M. Dahmani Djilali qui remit un présent à Mme Leila Aslaoui de la part de M. le Directeur de la culture, M. Amar Benrebiha, empêché. Ce fut en suite au tour de M. Boudia Mohamed, président du café littéraire de souhaiter la bienvenue à Mme Leila Aslaoui puis lui donna la parole.

Mme Leila Aslaoui a commencé par présenter ses deux derniers-nés « Lambèse, mon destin » et « Pour tout ce que tu m’as appris ». Elle dira que le premier relate l’histoire d’un patriote et d’un terroriste qui avait agacé et injurié ce dernier en voulant porter atteinte à son intégrité fut interné à Lambèse, une sinistre prison qui était réservée à nos valeureux moudjahidines par le colonialisme et regrettant que cette dernière puisse devenir l’hôte de ce valeureux patriote qui n’a fait que se défendre. Elle ajoutera qu’elle n’est pas contre la concorde nationale mais qu’elle ne conçoit pas qu’on accorde le pardon à quelqu’un qui ne le demande pas et par la suite, se dandine en faisant fi de toute éducation sociale, restant menaçant pour la société qui l’a pardonné. Pour ce qui est de son deuxième roman. Elle dit : « J’avais le devoir d’écrire ce livre en souvenir de ma mère qui était exceptionnelle car je lui devais bien cela pour nous avoir élevé, mes frère et sœur et moi-même alors qu’elle fut veuve dès son jeune âge. Je raconte son histoire car elle le mérite et c’est trop peu pour lui rendre tout ce qu’elle nous a appris de la vie. Elle devait insister sur le devoir de sa mère de les élever dans les valeurs ancestrales de notre pays et de notre peuple.

Durant les débats où M. Medjdoub Ali, écrivain, journaliste et chirurgien-dentiste de profession, a excellé dans ses questionnements pour avoir une idée très précise de la personnalité de l’auteure. M. Sahli Kamel devait lui aussi poser des questions précises sur le cursus, surtout professionnel de Mme Leila Aslaoui qui s’est fait un devoir de répondre à toutes les questions qui lui étaient posées par l’assistance. Ce fut au tour de M. Belhanafi qui insista sur le fait que Mme Aslaoui était une battante et qu’elle méritait toute notre considération. Puis ce fut le tour de M. Abdi Moussa, député, de vanter les mérites de cette dame et de la classer dans le sillage d’ « El Khansa’e » en essayant de faire valoir nos valeurs musulmanes dans le coran pour la réconciliation et pour le pardon. Mme Leila Aslaoui, après avoir remercié M. Abdi Moussa, devait dire : « Je ne suis nullement contre la réconciliation nationale mais bien au contraire, seulement, je ne suis pas d’accord avec le processus utilisé pour arriver à cette réconciliation nationale et on ne peut pas pardonner à quelqu’un qui fait fi de votre pardon ». Melle Bouchakor Izdihar devait poser une question sur le pourquoi de l’écriture d’urgence ou d’actualité à laquelle Mme Aslaoui a répondu succintement en disant que l’écrivain est par moment tenu de suivre les évènements et c’est un peu son déclic pour l’écriture d’urgence. Pour clore le débat, Mme Leila Aslaoui devait dire : « Je n’ai aucune animosité envers quiconque et je sais pardonner à qui le demande ».

Mohamed Boudia, président du café littéraire devait clôturer cette séance en invitant tout le monde à revenir égayer par leur présence, cette agora culturelle pour mieux nous entendre,  nous comprendre et pouvoir discuter de hommes de culture et poètes de la région et de notre pays en général, en leur disant que prochainement, le café littéraire sera l’hôte d’un invité de marque en la personne de M. Mohamed Magani, Dr ès lettres, enseignant à la faculté des sciences de la communication à Alger et président du PEN international, club Algérie à Londres.

Dès la fin du discours du président du café littéraire, toute l’assistance se rua vers le stand où étaient exposés les livres pour les présenter à Mme Leila Aslaoui, pour une dédicace de la main propre de l’auteure. A la fin de la dédicace, un bouquet de fleurs naturelles fut offert à la « dame de fer » en la personne de Mme Leila Aslaoui par Mohamed Boudia et Kiouar Mohamed Baroudi et qui lui fut remis par le moudjahid Mohamed Benayad.

Un geste en faveur des adeptes du café littéraire a été fait par le collectif du journal, en la remise du numéro 5 du journal « le chélif » gratuitement.

                                                                                                          Mohamed Boudia


13/02/2014
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Quelle rôle pour la Diaspora Algérienne ?

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Ismail GUELLIL

Tel que défini par les lois du pays, le rôle des représentations consulaires et culturelles de notre pays est d’assurer la protection des personnes et des biens de la communauté algérienne, de promouvoir les intérêts économiques, politiques et culturels de l’Algérie et de délivrer les documents officiels nécessaires.

Force est de constater qu’à l’exception du dernier point, et là encore, il suffit de se présenter dans l’une de nos institutions pour constater le manque total de respect des agents censés être au services de leurs compatriotes pour comprendre que l’Algérien a plus envie de fuir ceux qui le représentent que de s’en approcher, et de quelques appels au vote à certaines élections, la communauté est complètement abandonnée à elle-même.

Toute vision ou approche des autres domaines économique, social et civilisationnel est évacuée par les personnes en place au profit d’intérêts personnels.La réalité du terrain montre un profond fossé entre « le dire et le faire ». Les promesses médiatisées à outrance sont toujours mises dans les tiroirs, à sortir comme programme à chaque occasion politique en Algérie comme dans le pays d’accueil.

Que ce soit une crise économique avec son lot de chômeurs ou une échéance électorale avec ses alibis sécuritaires, on observe des réactions xénophobes dans les pays européens de la part d’une certaine population de ces pays. Les actes de racisme, le délit de faciès envers les Algériens en France sont légion, particulièrement, durant ces périodes de crise. Nos représentants font comme si rien ne se passait ou comme s’ils n’étaient pas concernés.

L’immigration a changé de visage. Celle manuelle de nos aînés est en voie de disparition et laisse place à une immigration marquée par un niveau intellectuel et culturel élevé. Une grande partie de cette immigration est jeune, vit en famille et au vu de la situation actuelle en Algérie, l’abandon du mythe du retour s’impose (sauf pour un nombre très restreint).
Dans le cadre de cette dynamique d’installation définitive, les Algériens à l’étranger ne vivent pas, pour autant, une situation de rupture avec l’Algérie. Malgré les distances, les liens avec le pays demeurent intacts.

Pour s’en convaincre, il suffit d’aller dans les aéroports et les ports algériens durant les vacances ou simplement se rappeler certains moments importants durant lesquels ils se sont présentés en masse dans les bureaux de vote. Il ne faut jamais oublier que chaque Algérien où qu’il soit et quelque soit sa situation est une partie de l’Algérie.Par conséquent, il faut réfléchir aux différentes façons d’en faire bénéficier le pays.

Pour cela, il faut d’abord restaurer la confiance détruite entre l’Algérien, son pays et surtout ses représentants officiels dans les différents pays d’accueil. Il est nécessaire d’intervenir à certains niveaux pour les aider à préserver leur dignité et par ricochet, à rehausser l’image de l’Algérie.

Les institutions et les politiques existent, mais nos représentants à l’étranger sont souvent des incompétents, occupés uniquement par leurs propres intérêts.

Dans certains cas, la responsabilité incombe à des responsables basés en Algérie. C’est le cas au niveau du transport des Algériens et l’énorme déséquilibre entre la demande toujours croissante et une offre limitée créant des problèmes inutiles et pourtant faciles à régler. Il suffit d’observer ces images désolantes des aéroports et des ports en périodes de pointe pour s’en convaincre. L’image du pays est écorchée et la confiance des Algériens en leurs responsables toujours au plus bas.
Si l’on ajoute à cela les conditions déplorables de l’accueil reçu au pays, on comprend  les attitudes répulsives que cela engendre et le climat de suspicion et de méfiance envers les services publics, renforcés en cela par un traitement très inégal d’une personne à une autre ainsi que l’interventionnisme extérieur aux services concernés qui en accentue l’injustice.
Malgré cela, les Algériens à l’étranger ont l’amour du pays chevillé au cœur et reviennent toujours.                                                                  Solutions
 
-Restaurer la confiance : C’est la clef de voûte sans laquelle rien n’est possible et ne se fera qu’avec un vrai rapprochement avec les Algériens à l’étranger et une réelle prise en charge de certains de leurs problèmes, pas seulement rapatrier des corps même si cela est important du renforcement du lien affectif;
- Intervenir auprès du pays d’accueil quand les conventions le permettent et le rendre visible aux Algériens. Il n’y a aucune raison pour que des personnes qui participent au progrès du pays d’accueil et payent leurs taxes et impôts comme les autres soient traités de façon discriminatoire;
- Donner toute l’information disponible aux citoyens pour leur permettre de réclamer leurs droits;
- Écouter leurs doléances et répondre à leurs questionnements;
- Mettre en place des garde-fous afin de réduire ou d’éviter les abus et l’arbitraire dans l’administration;
- Instaurer un système de reddition de compte clair et mettre chacun devant ses responsabilités en cas de mandat défaillant;

- Créer une instance auprès du Consulat, du Centre culturel ou tout autre organisme pour aider les ressortissants algériens à comprendre le fonctionnement complexe de la société d’accueil, leurs droits et leurs devoirs conformément aux conventions, règlements, etc. régissant la globalité de l’établissement dans ces pays (aspects politiques, économiques, sociaux, etc.);- Renforcer les associations existantes et aider à en créer d’autres pour être partout près de l’Algérien et le soutenir en cas de besoin;

- Renforcer la solidarité et le lien affectif entre le pays d’origine et le pays d’accueil par des jumelages, une coopération linguistique et culturelle (par exemple, aider les élèves qui désirent parfaire leur arabe de partir en Algérie afin de renforcer le lien avec le pays; organiser des concours thématiques en rapport avec l’histoire et la culture de l’Algérie en offrant des voyages au pays en relation avec ces thèmes;
- Sauvegarder et valoriser le patrimoine culturel à travers les générations dans le but d’entretenir notre identité et faire face à une assimilation inévitable si on ne fait rien par :
Renforcer l’offre des cours de la langue nationale aux enfants de la communauté avec le concours de membres qualifiés, recrutés localement (l’envoi d’enseignants d’Algérie à partir de 1975, formalisé par l’accord de Décembre 1981, n’a pas donné les résultats escomptés).
La reprise de l’organisation de cours d’animation culturelle, en particulier en France, avec le concours de jeunes ou d’étudiants formés sur place.
Cette action a été supprimée dès la fin des années 80.
- Repenser le Centre Culturel Algérien à Paris dont le fonctionnement et la programmation actuelle sont loin de répondre aux besoins de la communauté et à sa mission principale de centre de rayonnement de la culture algérienne :
Encourager l’organisation de galas, expositions, projections de films, conférences, prises en charge en particulier par les associations avec l’aide du Centre culturel.
Offrir des ateliers d’écriture et de lecture bilingues.Créer un ciné-vidéo-club.- Organiser des colonies de vacances pour des jeunes de 9 à 14 ans et des voyages « découvertes de l’Algérie » pour les jeunes de 18 à 25 ans. Ces actions ne sont plus organisées depuis la fin des années 1980, ce qui est fortement regrettable.
- Créer des programmes culturels dans ce sens et les faire diffuser par les associations, le Centre culturel, la radio, Internet, la télévision (chanson, théâtre, cinéma, danse, arts culinaires, etc.).
- Aider à créer des radios F.M. de proximité ou un journal communautaire.
- Valoriser la créativité et la novation avec des professionnels du domaine plutôt que de se concentrer seulement sur la gestion en faisant appel à des bureaucrates qui n’ont rien à voir avec la culture.

                                                                                       Conclusion L’algérien qui vit à l’étranger n’oublie jamais son pays même lorsqu’il a pris une double nationalité.

Ses attaches avec son pays sont enracinées profondément dans son cœur et son âme.
Ce sont les gens qui le représentent et avec qui il n’a aucune affinité qui l’obligent quelque fois à lui tourner le dos.
De plus, le pays a besoin de tous ses enfants et ses représentants doivent trouver les voies et moyens afin de faire profiter l’Algérie de l’apport de tous ses enfants et de considérer le rôle des immigrants comme prédominant dans les relations entre l’Algérie et le pays où ils vivent.
En restaurant la confiance entre les immigrés et ceux qui les représentent, en accordant aux immigrés la considération qu’ils méritent, en étant près d’eux dans les situations difficiles et en les aidant à s’unir, on pourra en faire un lobby assez puissant pour changer des décisions politiques dans l’intérêt de l’Algérie.
Beaucoup d’Algériens ont une double citoyenneté et donc le droit de vote dans le pays d’accueil. Leurs représentants se doivent de les aider à s’organiser afin de former un lobby et leur fournir des informations ou des mots d’ordre pour choisir les décideurs qui respectent l’Algérie, à les sensibiliser pour qu’ils participent à des manifestations pour mobiliser l’opinion publique sur le traitement du « deux poids, deux mesures » sur certains dossiers comme la reconnaissance par la France du génocide arménien et l’oubli du génocide algérien. Un lobby fort peut faire pression sur une classe politique pour changer leur perception quant à l’Algérie.
En Amérique du Nord, c’est une pratique courante. Des associations envoient des informations dans le but de boycotter des commerces pro-Israël ou de voter contre les hommes politiques qui soutiennent ce pays.
Pour cela, l’État algérien doit prendre des mesures sérieuses pour accompagner cette immigration et l’encourager réellement et sincèrement. Si l’image de «l’immigré » est dénigrée par ses propres frères, il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle soit respectée par les autres. Chaque immigré algérien dénigré est une partie de l’Algérie qui est dénigrée.Ces mesures n’auront de l’impact que si les hommes qui doivent les appliquer sont intègres, honnêtes et aiment vraiment leur pays; pas seulement en parole…
Par conséquent, le choix des hommes et des femmes est fondamental pour restaurer la confiance et éduquer en montrant l’exemple par l’acte avant la parole.Le mot clé de toute solution est de regagner la confiance des Algériens en mettant la personne humaine au centre de toute réflexion, de toute politique et de toute décision.

Cela ne peut se faire que par des responsables compétents avec un sens aigu de l’effort, une abnégation sans limite au service des autres et un esprit de justice pour tous et surtout envers ce grand pays qui est l’Algérie.

Cordialement  a vous tous  Ismail GUELLIL                                                                                                                                                                                     

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Derniers jours du rassoul MOHAMED salla Allah alaihi wa salam, que Dieu nous guide vers sa lumière et fasse que nous y restons  
A P LIRG
 
BONNE LECTURE 
 
Le prophète (qpssl) avait 63 ans, il était bien fatigué et avait beaucoup donné ! Il avait traversé tellement d'épreuves: il avait été orphelin, il avait perdu son père, sa mère, son grand-père, son oncle, 7 de ses enfants étaient morts (4 filles et 3 garçons) deux de ces filles lui avaient été renvoyées, divorcées des fils d'Abou Jahl, avec lesquels elles avaient été mariées avant la révélation. Il avait été frappé, insulté de tous les noms, rejeté par 26 tribus auxquelles il avait proposé de l'accueillir, la femme qui avait partagé 25 ans de sa vie et avait été pour lui un soutien considérable était morte, son honneur était entaché pendant un mois avec l'histoire (fausse) de la trahison d'Aïcha, il avait mené près de 29 batailles en 8 ans, à 55 ans passés, dans des conditions d'extrême dureté à cause de l'environnement hostile, la chaleur et les longs trajets dans le désert d'Arabie! Il avait été blessé à la tête d'un coup d'épée qui avait cassé son casque faisant pénétrer son bout métallique dans sa joue... (tout cela pour que tu deviennes musulman(e))... 
Tout cela fit qu'à 63 ans, il n'était plus capable d'accomplir les prières surérogatoires debout et les accomplissait donc assis. Lorsqu'on lui demanda: « Tu pries assis ? Qu'as-tu ya rassoul'Allah ? », il répondit: « Je me suis fatigué à force de me soucier des gens. » 
 
Omar lui dit: « Tu as des cheveux blancs ô messager d'Allah! »  Il lui répondit: « Houd m'a fait vieillir! » (Il s'agit d'un bout de verset qui dit 'demeure sur le droit chemin comme il t'est commandé...') 
 
Cette année là, il sortit pour le pèlerinage d'adieu et répéta : « Ô gens! Prenez de moi (en me regardant pour m'imiter) vos actes de dévotion, peut-être que vous ne me trouverez pas à cet endroit après cette année! » 
 
Puis a été révélé le verset : « J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j'agrée l'Islam comme religion pour vous » 
 
Les gens furent heureux en apprenant ce verset sauf Abou-Bakr qui pleura! Lorsqu'on lui demanda ce qui le faisait pleurer, il répondit:   «C'est (ce verset) l'annonce de la mort (faire-part de décès) du prophète (qpssl)! 
 
C'est le faire-part du décès du prophète (qpssl)! »
[En effet, Abou Bakr avait du discernement, puisque si la religion était parachevée et le message fini, la mission du prophète (qpssl) était arrivée à son terme et donc son existence sur terre aussi!]
 
Puis le prophète (qpssl) tomba gravement malade pendant treize jours...Neuf jours avant sa mort, le dernier verset est révélé: « Et craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah. Alors chaque âme sera pleinement rétribuée de ce qu'elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés » 
 
Huit jours avant sa mort, il dit: « Mes frères d'Ohod (les martyrs) me manquent! Je veux leur rendre visite. » Il alla les voir et leur dit:   «Assalam aleykoum martyrs d'Ohod! Vous êtes les précurseurs et je suis, inch'Allah, le suivant. » 
 
Sur le chemin du retour, il se mit à pleurer, et ses compagnons lui demandèrent : «Qu'est-ce qui te fait pleurerya rassoul'Allah? »Il répondit: « Mes frères me manquent! » On lui dit alors : « Ne sommes-nous pas tes frères? » Il dit : « Non! Vous êtes mes compagnons! Mes frères sont des gens qui viendront après moi, croiront en moi alors qu'ils ne m'ont pas vu! » 
 
[Il a pleuré tellement tu lui manquais! Et toi t'arrive-t-il de le pleurer?] Puis son état de santé s'aggrava. 
 
Il rassembla alors ses épouses, chez Maymouna, et leur dit : « M'autorisez-vous à me faire soigner chez Aïcha ? » [As-tu vu les bonnes manières et le noble comportement envers ses épouses? 
 
Il souhaitait passer les jours de sa convalescence chez Aïcha, ce qui veut dire qu'il ne pourrait pas voir ses autres épouses aux jours habituels, puisque chaque épouse avait son jour] 
 
Elles l'autorisèrent à aller chez Aïcha. Il voulut alors se lever, mais n'y parvint pas! Vinrent alors Ali et Al Fadl pour le soutenir et l'aider à se déplacer jusque chez Aïcha. Les gens virent dans quel état était le prophète (qpssl). Inquiets, ils se rassemblèrent dans sa mosquée sans boire ni manger et attendirent des nouvelles. 
 
Le prophète (qpssl), chez Aïcha essuya la sueur de sur son front et dit: «La ilaha illa Lah! Certes la mort a ses moments d'agonie.» 
 
Puis il demanda : « Qu'est-ce que ce bruit?' (Le bruit venait de la mosquée car sa maison n'était séparée de la mosquée que par une porte avec un rideau). On lui dit alors: « Les gens se sont rassemblés, ils ont peur pour toi. »  Il dit: « Emmenez-moi à eux!» 
 
Une fois à la mosquée, il dit: « Ô gens! On dirait que vous avez peur pour moi? » Ils répondirent: « Oui! Ô messager d'Allah! » Il répliqua : « Ô gens! Mon rendez-vous avec vous n'est pas ici-bas! Mon rendez-vous avec vous est aux abords du bassin (le jour du jugement dernier)!  
 
Par Allah! C'est comme si je le voyais de là où je suis! Ô gens! Par Allah! Je ne crains pas la pauvreté pour vous! Mais (bien au contraire), je crains pour vous (les mondanités de) la vie d'ici-bas! (Je crains que) vous vous la disputiez comme ceux qui vous ont précédés, et qu'elle vous fasse périr comme elle les a fait périr!! Ô gens! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes! Je vous recommande de prendre soin de vos femmes! Ô gens! Je vous en conjure pour la prière! (Ne l'abandonnez pas!) 
 
Ô gens! Si j'ai fouetté (injustement) le dos de quelqu'un (d'entre vous) voici mon dos, qu'il vienne me rendre la pareille! 
 
Si j'ai souillé l'honneur (ou réputation) de quelqu'un, voici mon honneur qu'il me rende la pareille! 
 
Si j'ai pris de l'argent à quelqu'un, voici mon argent qu'il me le reprenne et qu'il ne craigne pas la rancune, elle n'est pas dans ma nature! 
 
Jusqu'à ce que je retrouve Allah avec une âme saine et pure. » 
 
Puis il a dit: « Ô gens! Allah a proposé à un serviteur de choisir entre la vie d'ici-bas et la rencontre d'Allah et il a choisit la rencontre d'Allah! 
 
[Seul Abou bakr comprit que le serviteur dont il parlait était lui-même, alors il se leva, coupa la parole au prophète (qpssl) et lui dit: « je sacrifie tout mon avoir pour toi! Je sacrifie mon père pour toi!  
Je sacrifie ma mère pour toi! Je sacrifie mon enfant pour toi! » 
 
Les gens ont regardé Abou bakr avec désapprobation et réprimande (car il avait interrompu le prophète (qpssl) (psl) ce qui était un véritable sacrilège !). D'ailleurs les compagnons, dans les récits, utilisaient tous la même formule pour décrire à quel point ils étaient attentifs lorsque le prophète (qpssl) commençait un prêche : « Nous l'écoutions (et nous ne bougions pas) comme si nous avions (chacun) un oiseau sur la tête (et que nous craignions qu'il ne s'envolât, effrayé, si nous bougions)]. 
 
Le prophète (qpssl) leur dit: Ô gens! Laissez Abou bakr! (Ne le réprimandez pas!) Par Allah! Aucun d'entre vous ne nous a rendu service sans qu'on l'ait récompensé! Sauf Abou bakr! Je n'ai pas pu le récompenser, alors j'ai laissé sa récompense à Dieu! 
 
Puis, il leva les mains et fit des invocations: « Qu’Allah vous mette à l'abri! Qu'Allah vous assiste! Qu’Allah vous honore! Qu'Allah vous préserve! Qu’Allah vous consolide ! Ô gens! Passez mon salam à quiconque me suivra de ma oumma jusqu'au jour du jugement dernier! » 
 
[C'est bon! nous sommes en 21ème et le salam est arrivé! Wa'aleyk assalam ya rassoul'Allah! ] 
 
Puis, le prophète (qpssl) retourna chez lui, sa douleur s'intensifia. Il s'allongea tellement il était épuisé. Il vit dans la bouche de son beau-frère, Abdel-Rahmane ben Abou Bakr, un 'siwak' mais il fut incapable de le lui demander. Aïcha, avec sa bienveillance, vit sur quoi le regard du prophète (qpssl) était tombé, alors elle retira le siwak de la bouche de son frère et le mit dans la bouche du prophète (qpssl) (par l'autre bout), mais il fut incapable de se frotter les dents avec car celui-ci était dur et le prophète (qpssl) agonisait. Donc Aïcha reprit le siwak et le mit dans sa bouche, à elle, pour le mouiller et le rendre moins dur, puis elle le remit dans la bouche du prophète (qpssl). [Elle s'en souviendra et dira que ce fut un honneur pour elle que ce soit sa salive qui entre en dernier dans la bouche du prophète (qpssl) juste avant sa mort]. Quelle affection! 
 
Le prophète (qpssl) demanda qu'on le laisse seul avec Aïcha, qui vint à côté de lui, et il posa sa tête sur la poitrine de sa femme. 
 
[Quelle scène magnifique! Le prophète (qpssl) de l'humanité mourut dans les bras de sa femme? Oui! »
Il ne mourut pas l'épée à la main en martyr, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en lisant le Coran, et Dieu sait que cette mort est belle, ni en priant, et Dieu sait que cette mort est belle! Non!
Il mourut dans les bras de sa femme! Tout un symbole!  
Un honneur pour la femme musulmane et un message auquel nous avons été très peu attentifs malheureusement!] 
 
Cela montre aussi toute l'affection et l'amour qu'il y avait dans ce couple. Puis, il leva la main et dit : « Plutôt la compagnie du Très Haut! Plutôt la compagnie du Très Haut! » 
 
En fait, ce qui se passa, c'est que Jibril entra et salua le prophète (qpssl) : « Assalam aleyk ya rassoul'Allah! » Et le prophète (qpssl) répondit : « Wa 'aleyk Salam ya Jibril!» (Aicha entendit le prophète (qpssl) répondre et comprit que Jibril était présent). 
 
Puis, Jibril dit au prophète (qpssl) : «L'ange de la mort est à la porte, il demande l'autorisation d'entrer et il ne la demandera à personne après toi.» Le prophète (qpssl) lui dit : « Autorise-le à entrer ya Jibril!» 
 
(Aicha entendit cela aussi et elle comprit que l'ange de la mort était présent). 
 
L'ange de la mort entra et dit : « Assalam aleyk ya rassoul'Allah!
Allah m'a envoyé te proposer de choisir entre la vie ici-bas et la rencontre avec Allah. » 
 
Malgré l'agonie, le prophète (qpssl) leva la main et dit : « Plutôt la compagnie du Très Haut! Plutôt la compagnie du Très Haut! » 
 
L'ange de la mort vint alors à côté de la tête du prophète (qpssl) et dit :« Ô toi, bon esprit ! Esprit de Mohamed ben Abdallah! Sors vers l'agrément et les bonnes grâces d'un Dieu satisfait non fâché (contre toi) ! » 
 
La main du prophète (qpssl) tomba! Et sa tête devint lourde dans les bras de Aïcha. Elle raconta: «Je sus qu'il était mort mais je ne savais pas quoi faire! Alors j'écartais le rideau qui séparait ma maison de la mosquée, [Seul le prophète (qpssl) empruntait cette issue qui donnait sur la mosquée. à chaque fois que le rideau était écarté les gens voyaient apparaître le prophète (qpssl) mais pas cette fois-ci.] 
 
J'entrais chez les hommes réunis à la mosquée et je criai : Le prophète est mort! Le prophète est mort! Toute la mosquée éclata en sanglots et aucun d'eux ne trouva la force de se lever de sa place! » 
 
Voilà! Le prophète (qpssl) est mort! Le prophète (qpssl) est mort! Il a été mis en terre et couvert de terre... 
 
Fatema, sa fille, a dit à Anas: Ô Anas! Comment avez-vous fait pour (de bon coeur) couvrir de terre le visage du Messager ? 
 
' Le prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes et ses épouses sont leurs mères...' (XXLIII-6)? Donc, si ses épouses sont leurs mères, lui est un père pour eux! Il l'a dit lui-même : '
Il est mort!... 
 
Louange à Allah, Bienfaiteur Miséricordieux. Paix et bénédiction sur son Prophète, Mohammad Ibn Abdallah, Ultime envoyé d'Allah. Guide des législateurs. L'envoyé d'Allah Mohammad, salla Allah u alihi wa sallam, (à lui bénédiction et salut) a dit: «Qu'Allah embellisse le visage de qui, ayant entendu ma parole, la conserve dans son cœur, puis la transmet à d'autres, telle qu'il l'a entendue». 
 
Mohamed, grandeur et bonté Oh gloire à celui qui nous a sauvé Humble serviteur d'Allah l'exalté A toi seul, on peut se référé Mohamed le bien aimé Exemple sur toi, nous prendrons. Délivre nos coeurs par le pardon. Ton champs d'action est l'islam. Tolérance, amour sont deux graines, semées au fil du temps Certaines fleurs ont fanées d'autres se sont épanouies. La bulbe restera la même, peu importe l'endroit de l'implant Elle gardera cette empreinte que nul ne pourra effacer. Celle du savoir et de la vérité. 
 
Venons et partons ensemble à la découverte de la vie de ce merveilleux personnage nommé Mohammad (que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur Lui), car rien de tel n'a jamais foulé le sol de ce monde. L'exemple de ses enseignements peut révolutionner la vie et notre monde, et ce, pour le meilleur.
ya rasulila innaka hubak billah
Abdel Aziz ibn h wazir  
 
Mes Frères, vous qui prendrez lecture de ce livret, nous vous engageons de ne point le faire d'une manière ordinaire. Nous vous demanderons de le lire avec attention par amour pour Allah, de l'étudier si possible et de le diffuser autour de vous. De là il en ressort que l'Envoyé d'Allah, salla Allah u alihi wa sallam, a dit: «Propagez l'instruction religieuse, et même après votre mort vous aurez la bénédiction de ceux qui l'auront mis en pratique.» 
 
En effet le Saint - Prophète, salla Allah u alihi wa sallam, a dit : 
«Celui qui étudiera quarante Hadiths pour le bienfait de mes partisans, Allah l'élèvera au jour de la résurrection parmi les saints et les Martyrs et lui dira entres au Paradis par la porte que tu désires.
En agissant ainsi, puisse la grâce d'Allah se répandre sur nous,
Amine. 
 
 
ALLAHOU AKBAR!  
Maintenant vous avez le choix entre deux options :
1- laisser ce message pourrir ici, et aucune malédiction ne vous arrivera (Insha-Allah) 
2- Envoyer ce message à un certain nombre de gens que vous connaissez et par la grâce d'Allah vous serez bénis pour chaque personne pour laquelle vous avez expédié ce courrier électronique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Programme du Café Littéraire de Chlef

                   Année 2012 / 2013

 

Pour la rentrée sociale, le café littéraire de Chlef, dont le siège est à la bibliothèque de Wilaya « Mohamed Mahdi » ouvrira ses portes le Mardi 1erOctobre 2012 à partir de quatorze heures (14 h.) dans la salle réservée à cet effet. L’invitation est générale.

 

          APPEL AUX HOMMES DE CULTURE

               AINSI QU’AUX ETUDIANTS

 

Cet espace culturel est le vôtre ! Pensez à enrichir votre patrimoine culturel immatériel par le biais de cette agora culturelle qui présente tout au long de l’année des conférences de qualité dispensées par des professeurs, des docteurs de renom, des écrivains et écrivaines ainsi que par des poètes. Ne laissez pas cet espace vide de sens. Soyez nombreux à y participer par vos suggestions et par votre apport en matière culturelle afin de pérenniser cette dernière dans le temps et l’asseoir dans notre ville El Asnam et notre région. Vous avez beaucoup de potentialités, alors exprimez-vous ! Extériorisez-vous ! Ne laissez pas partir en fumée vos idées ainsi que vos aspirations propres ! Partagez ! Partagez ! Partagez ! Vous n’en serez que bien récompensés ! Alors ! A vos plumes ! Faites en sorte de faire rayonner la culture sur tout le territoire de la wilaya, du pays et du monde entier par le biais de vos blogs et de vos sites. Soyez les hommes d’aujourd’hui et surtout les citoyens responsables de demain !!!!

                                                                                                    Mohamed Boudia 

                     Président du Cefé Littéraire

                        Bienvenue à tous

 

   L’invitation est générale

 

             ---ooOoo--- 

 

 

 

 

 

 

 

 

ALERTE AUX ŒUVRES SOCIALES DE           L’EDUCATION NATIONALE !!!!!

Depuis quelques jours, une rumeur circule que les œuvres sociales de l’éducation nationale sont en passe de rembourser aux retraités de l’éducation la péréquation accumulée depuis plusieurs années dans les caisses de ce fonds destiné à aider les enseignants mais surtout les enseignants qui sont sortis en retraite et dont le traitement est on ne peut insuffisant.

Il est à noter qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. La somme faramineuse qui est l’objet de cette rumeur si situe dans l’espace de 3000.000.000.000 (trois mille milliards) de centimes ou de dinars ???????????????

Ces messieurs, qui sont en charge de cette somme qui est le pécule de tous les enseignants doit leur revenir,  ont décidé de leur propre chef, de distribuer cette somme seulement entre les retraités qui sont sortis depuis le 1er Janvier 2010 à ce jour. Est-ce là la justice? Pourquoi les autres retraités qui sont sortis avant 2010 n’y ont-ils pas droit ? C’est une question que l’on devrait poser à ces messieurs. Veulent-ils se payer eux-mêmes seulement ? Ou bien la somme leur paraît-elle trop insuffisante pour combler tous les retraités ? Mille et une question se posent à tous ces retraités qui ont trimé pendant toute leur vie pour éduquer et instruire et se retrouvent actuellement en dessous du seuil de la pauvreté, n’ont-ils pas le droit à leur pécule dans cette péréquation ? Ne sont-ils plus considérés comme ayant donné le meilleur d’eux-mêmes pour cette Algérie qu’ils chérissent tant ?

A tous les retraités l’éducation nationale ! Ne vous laissez pas faire ! C’est votre argent ! Il vous revient de droit ! Alors, réclamez-le et ne le laissez pas aux vautours qui veulent sucer votre sang sans vergogne ! Commentez cet article ! Ecrivez aux journaux ! Faites savoir que vous êtes toujours présents et que vous avez droit à votre pécule dans cette péréquation qui n’est autre que votre propre argent emmagasiné depuis des lustres et qui est utilisé pour la construction de centres de loisirs et de vacances dont vous ne bénéficiez pas vous et vos enfants. Ces centres servent de villégiature et de repos pour les plus hauts placés dans la hiérarchie de l’éducation et même d’autres secteurs. Faites en sorte de revendiquer vos droits. Ne vous laissez pas impressionner et demandez votre dû. Alors, vous gens de lettres, à vos plumes et écrivez ! Critiquez ! Faites savoir que vous existez et que vous réclamez vos droits par tous moyens !!!!!

 

   Mohamed BOUDIA - Ecrivain - Cadre de l'éducation - Chlef

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est porté à la connaissance

 

 

de tous que le grand écrivain Rachid Boudjedra sera l'invité du Café Littéraire dirigé par Mohamed Boudia, le mardi 14 Février 2012 à 14 heures, à la bibliothèque de Wilaya "Mohamed Mahdi" Chlef. Une conférence sera donnée par le Dr Rachid Boudjedra suivie d'un débat et d'une vente-dédicace de ses oeuvres.

 

 

 

 

 

                                     ---0---

 

D'un autre côté, Monsieur Boudia Mohamed et Monsieur Guerine Abdelkader, seront les invités de Canal Algérie, le Dimanche 12 Février 2012 à partir de 8 h. 30 du matin. Il présenteront leurs nouveaux romans :

"L'évasion spectaculaire" de Mohamed Boudia

"Le célèbre inconnu - Bouâr-âra" de Guerine Abdelkader.       

 

                                             ----0----

 

 

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 Ce que j'aime dans les voyages, c'est l'étonnement du retour.

[ Stendhal ]

La culture
ne s'hérite pas,
elle se conquiert.
ANDRÉ MALRAUX
Extrait de Hommage à la Grèce

 

Il faut faire de la vie un rêve,

Et du rêve, une réalité.

 

Pierre CURRIE

 

Les rêves qu'on entretient deviennent

Des prières... et les prières auxquelles

On ajoute foi deviennent réalité.

 

Robert BLONDIN

 

 

 

Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
[ Victor Hugo ]
Extrait de Actes et Paroles

 

 N'attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive... et tu seras heureux.
[ Epictète ]

 

 

J'ai rêvé d'un monde de soleil dans la fraternité de mes frères aux yeux bleus.
[ Léopold Sédar Senghor ]

 

 

 

Courent les années, le temps de l'âme est immuable.
[ Eugène Cloutier ]
Extrait de la Croisière

 

 

 

Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence.
[ Euripide ]
Extrait de Fragments 

 
 Nous cherchons toujours à savoir ce qui se passe dans la tête de ceux qui nous dirigent, même si nous avons toutes les raisons de penser qu'il ne s'y passe rien.
[ Jean Amadou ]
Extrait du Journal d'un bouffon
   

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il y a des silences qui sont de dangereux explosifs !
[ Daniel Pennac ]
 
 
Extrait de Kamo et moi

 

 

 

 

 

 

 

Il n'y a qu'une morale : vaincre tous les obstacles qui nous empêchent de nous surpasser.
[ Louis Pauwels ]
Extrait de Blumroch l'admirable

 

 

 

 

 

 

En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout.
[ Albert Camus ]
Extrait de Le Mythe de Sisyphe

 

 

Le théâtre c'est plus de la douleur que du bonheur. C'est cette douleur qui est une joie.
[ Olivier Py ]

 

L'espionnage serait peut-être tolérable s'il pouvait être exercé par d'honnêtes gens.
[ Montesquieu ]
Extrait de De l'esprit des lois

 

 

Je voudrais que la terre s'arrête pour descendre.
[ Serge Gainsbourg ]

 

«Médiocre et rampant on arrive à tout.»
Pierre-Augustin Caron Beaumarchais ]

 

 

«Aux vertus qu'on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être valets ?»
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24/11/2013
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Programme Café Littéraire Chlef - 2013/14

PROGRAMME DU CAFE LITTERAIRE 2013/2014

            OUVERTURE DU CAFE LITTERAIRE

                               POUR 2013 - 2014

Mardi 1er Octobre 2013 à 14 H . 30 –

Mohamed Boudia – « Présentation du programme du café littéraire pour la session 2013/2014 »

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Allali Miloud

Mardi 8 Octobre 2013 à 14 h. 30

Dr  Ali Medjdoub :

Poètes : Kaoulal Kenza et Mokhtari Mansour

Mardi 15 Octobre 2013 à 14 h.30

Dr Ait Saada Maâmar :

Poètes : Djaafar Khaled et Benaïcha Rachida

Mardi 22 Octobre 2013 à 14 h. 30

Belhanafi M’hamed :

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Benahmed Djamila

Mardi 29 Octobre 2013 à 14 h. 30

Kadraoui Menaouer :  « L’histoire de la littérature arabe »

Poètes : Mohamed Boutoubat et Kaoulal Kenza

Mardi 5 Novembre 2013 à 14 h. 30

Mohamed Boudia : « L’appel du 1er Novembre 54 »

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Benaïcha Rachida

Mardi 12 Novembre 2013 à 14 h. 30

Kiouar Mohamed Baroudi :

Poètes : Djaâfar Khaled et  Allali Miloud

Mardi 19 Novembre 2013 à 14 h 30

Dr Ait-Djida Mohand Amokrane ;

Poètes : Allali Miloud et Mokhtari Mansour

Mardi 26 Novembre 2013 à 14 h. 30

Dr Kassoul Mohamed :

Mr Abaci M’hamed :

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Djaâfar Khaled

Mardi 3 Décembre 2013 à 14 h. 30

Dr Mme Aït Saada Eldjamhouria :

Pr Abdelkader Bendamèche : oeuvre  de cheikh Hssissen(1929-1958) Allah yerhemou (Livre à paraître ce mois d’octobre à l’ENAG)

Poètes : Bénaïcha Rachida et Allali Miloud

Mardi 10 Décembre 2013 à 14 h. 30

Mohamed Boudia : « Les manifestations du 11Décembre 1960 »

Poètes : Boutoubat Med et Kaoulal Kenza

Mardi 17 Décembre 2013 à 14 h. 30

Mme Enssad Samira :

Mr Melouki Miloud et son co-équipier :

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Mokhtari Mansour

Mardi 24 Décembre 2013 à 14 h. 30

Dr Mohamed Guetarni :

Poètes : Kaoulal Kenza et Djaâfar Khaled

Mardi 31 Décembre 2013 à 14 h. 30

Dr  Khaldi Bélarbi :

Poètes : El Hadj Korchi et Allali Miloud

Mardi 7 Janvier 2014 à 14 h. 30

Dr Belazzouz Larbi :

Mr Abaci M’hamed :

Poètes : Bouzid Kaddour et Saâdoune Bouabdellah

Mardi 14 Janvier 2014 à 14 h. 30

Dr Dahmani Mohamed :

Poètes : Elhadj Korchi et Saâdoune Bouabdellah

Mardi  21 Janvier 2014 à 14 h.30

Dr Hakima Slimani ;

Mr Melouki Miloud et son co-équipier :

Poètes : Mokhtari Mansour et Benaïcha Rachida

 

Mardi 28 Janvier 2014 à 14 h. 30

Dr Ali Medjdoub :

Pr  Abdelkader Bendamèche :

Poètes :

Mardi  4 Février 2014 à 14 h. 30

Dr Ait Saâda Maâmar :

Poètes :

Mardi 11 Février   2014 à 14 h. 30

Belhanafi Mhamed :

Poètes :

Mardi 18 Février 2014 à 14 h. 30

Mohamed Boudia : « La journée du Chahid »

Pr Lariane Maâmar :

Poètes :

Mardi 25 Février 2014 à 14 h. 30

Kiouar Mohamed Baroudi : « L’U.G.T.A. »

Poètes :

Mardi  4 Mars 2014  à 14 h. 30

Dr Mme Aït Saada Eldjamhouria : « Les chahidates de la région de Chlef »

Poètes :

Mardi 11 Mars 2014 à 14 h. 30

Kadraoui Menaouer : « La littérature arabe moderne »

Poètes :

Mardi 18 Mars 2014 à 14 h. 30

Dr Ait Djida Mohand Amokrane : « Les accords d’Evian et le cessez-le-feu du 19 Mars 1962 »

Poètes :

Mardi 25 Mars 2014 à 14 h. 30

Dr Mohamed Kassoul :

Poètes :

Mardi 1er Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Mohamed Guétarni :

Poètes :

Mardi 8 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Mme Enssad Samira :

Pr Lariane Maâmar :

Poètes :

Mardi 15 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Hakima Slimani :

Poètes :

Mardi 22 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Khaldi Belarbi :

Poètes :

Mardi  29 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Belazzouz Larbi :

Poètes :

Mardi 6 Mai 2014 à 15 h.

Dr Dahmani Mohamed :

Poètes :

Mardi 13 Mai 2014 à 15 h.

Dr Ali Medjdoub : « Appel du 19 Mai 1956 »

Poètes :

Mardi 20 Mai 2014 à 15 h.

Dr Aït Saada Maâmar :

Poètes

Mardi 27 Mai 2014 à 15 h.

Dr Aït Djida Mohand Amokrane :

Poètes :

Mardi 3 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Mohamed Kassoul

Poètes :

Mardi 10 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Mme Aït Saâda El djamhouria :

Poètes :

Mardi 17 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Mohamed Guétarni :

Poètes :

Mardi 24 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Dahmani Mohamed :

Poètes :

Mardi 1er Juillet  2014  à 15 h. 30

Mohamed Boudia : « Le référendum du 1er Juillet 62 et la proclamation de l’indépendance de l’Algérie »

              « CLOTURE DU CAFE LITTERAIRE »


22/09/2013
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Programme Café Littéraire Chlef - 2013/14

PROGRAMME DU CAFE LITTERAIRE 2013/2014

            OUVERTURE DU CAFE LITTERAIRE

                               POUR 2013 - 2014

Mardi 1er Octobre 2013 à 14 H . 30 –

Mohamed Boudia – « Présentation du programme du café littéraire pour la session 2013/2014 »

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Allali Miloud

Mardi 8 Octobre 2013 à 14 h. 30

Dr  Ali Medjdoub :

Poètes : Kaoulal Kenza et Mokhtari Mansour

Mardi 15 Octobre 2013 à 14 h.30

Dr Ait Saada Maâmar :

Poètes : Djaafar Khaled et Benaïcha Rachida

Mardi 22 Octobre 2013 à 14 h. 30

Belhanafi M’hamed :

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Benahmed Djamila

Mardi 29 Octobre 2013 à 14 h. 30

Kadraoui Menaouer :  « L’histoire de la littérature arabe »

Poètes : Mohamed Boutoubat et Kaoulal Kenza

Mardi 5 Novembre 2013 à 14 h. 30

Mohamed Boudia : « L’appel du 1er Novembre 54 »

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Benaïcha Rachida

Mardi 12 Novembre 2013 à 14 h. 30

Kiouar Mohamed Baroudi :

Poètes : Djaâfar Khaled et  Allali Miloud

Mardi 19 Novembre 2013 à 14 h 30

Dr Ait-Djida Mohand Amokrane ;

Poètes : Allali Miloud et Mokhtari Mansour

Mardi 26 Novembre 2013 à 14 h. 30

Dr Kassoul Mohamed :

Mr Abaci M’hamed :

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Djaâfar Khaled

Mardi 3 Décembre 2013 à 14 h. 30

Dr Mme Aït Saada Eldjamhouria :

Pr Abdelkader Bendamèche : oeuvre  de cheikh Hssissen(1929-1958) Allah yerhemou (Livre à paraître ce mois d’octobre à l’ENAG)

Poètes : Bénaïcha Rachida et Allali Miloud

Mardi 10 Décembre 2013 à 14 h. 30

Mohamed Boudia : « Les manifestations du 11Décembre 1960 »

Poètes : Boutoubat Med et Kaoulal Kenza

Mardi 17 Décembre 2013 à 14 h. 30

Mme Enssad Samira :

Mr Melouki Miloud et son co-équipier :

Poètes : Saâdoune Bouabdellah et Mokhtari Mansour

Mardi 24 Décembre 2013 à 14 h. 30

Dr Mohamed Guetarni :

Poètes : Kaoulal Kenza et Djaâfar Khaled

Mardi 31 Décembre 2013 à 14 h. 30

Dr  Khaldi Bélarbi :

Poètes : El Hadj Korchi et Allali Miloud

Mardi 7 Janvier 2014 à 14 h. 30

Dr Belazzouz Larbi :

Mr Abaci M’hamed :

Poètes : Bouzid Kaddour et Saâdoune Bouabdellah

Mardi 14 Janvier 2014 à 14 h. 30

Dr Dahmani Mohamed :

Poètes : Elhadj Korchi et Saâdoune Bouabdellah

Mardi  21 Janvier 2014 à 14 h.30

Dr Hakima Slimani ;

Mr Melouki Miloud et son co-équipier :

Poètes : Mokhtari Mansour et Benaïcha Rachida

 

Mardi 28 Janvier 2014 à 14 h. 30

Dr Ali Medjdoub :

Pr  Abdelkader Bendamèche :

Poètes :

Mardi  4 Février 2014 à 14 h. 30

Dr Ait Saâda Maâmar :

Poètes :

Mardi 11 Février   2014 à 14 h. 30

Belhanafi Mhamed :

Poètes :

Mardi 18 Février 2014 à 14 h. 30

Mohamed Boudia : « La journée du Chahid »

Pr Lariane Maâmar :

Poètes :

Mardi 25 Février 2014 à 14 h. 30

Kiouar Mohamed Baroudi : « L’U.G.T.A. »

Poètes :

Mardi  4 Mars 2014  à 14 h. 30

Dr Mme Aït Saada Eldjamhouria : « Les chahidates de la région de Chlef »

Poètes :

Mardi 11 Mars 2014 à 14 h. 30

Kadraoui Menaouer : « La littérature arabe moderne »

Poètes :

Mardi 18 Mars 2014 à 14 h. 30

Dr Ait Djida Mohand Amokrane : « Les accords d’Evian et le cessez-le-feu du 19 Mars 1962 »

Poètes :

Mardi 25 Mars 2014 à 14 h. 30

Dr Mohamed Kassoul :

Poètes :

Mardi 1er Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Mohamed Guétarni :

Poètes :

Mardi 8 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Mme Enssad Samira :

Pr Lariane Maâmar :

Poètes :

Mardi 15 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Hakima Slimani :

Poètes :

Mardi 22 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Khaldi Belarbi :

Poètes :

Mardi  29 Avril 2014 à 14 h. 30

Dr Belazzouz Larbi :

Poètes :

Mardi 6 Mai 2014 à 15 h.

Dr Dahmani Mohamed :

Poètes :

Mardi 13 Mai 2014 à 15 h.

Dr Ali Medjdoub : « Appel du 19 Mai 1956 »

Poètes :

Mardi 20 Mai 2014 à 15 h.

Dr Aït Saada Maâmar :

Poètes

Mardi 27 Mai 2014 à 15 h.

Dr Aït Djida Mohand Amokrane :

Poètes :

Mardi 3 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Mohamed Kassoul

Poètes :

Mardi 10 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Mme Aït Saâda El djamhouria :

Poètes :

Mardi 17 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Mohamed Guétarni :

Poètes :

Mardi 24 Juin 2014 à 15 h. 30

Dr Dahmani Mohamed :

Poètes :

Mardi 1er Juillet  2014  à 15 h. 30

Mohamed Boudia : « Le référendum du 1er Juillet 62 et la proclamation de l’indépendance de l’Algérie »

              « CLOTURE DU CAFE LITTERAIRE »

 


22/09/2013
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RAMDHANIATES EL MAK'HA EL ADABI CHLEF

RAMDHANIATES AU CAFE LITTERAIRE CHLEF

 

Le café littéraire de la bibliothèque principale de Wilaya à Chlef n’a pas chômé ni fermé ses portes pour ce ramadhan 2013. Bien au contraire un riche programme a été élaboré par Mohamed Boudia, président  de ce dernier durant tout le mois de ramadhan et ce, en soirée, après les prières surérogatoires  (Et-Tarawih). Ces veillées culturelles duraient par moments jusqu’à une très avancée de la nuit tellement les débats étaient fructueux et houleux.

Dans le cadre des activités culturelles du café littéraire de Chlef et en conformité avec le mois sacré du Ramadhan, un programme riche en conférences a été établi pour faire revivre les soirées ramadhanesques par des communications d’ordre général et ce, après les prières surérogatoires (Et-Tarawih) données par des professeurs et docteurs de la ville de Chlef.

En effet, pour ce quatrième jour de jeûne, une conférence sur le « Ramadhan et sur ses bienfaits » fut donnée par Mohamed Boudia, président du café littéraire. En premier lieu, une question s’imposait dans le cursus de la communication : « Pourquoi les musulmans jeûnent-ils pendant tout un mois, s’abstenant de manger, de boire et d’avoir des rapports sexuels durant toute la journée et cela, pendant un mois complet ?». C’est une question que se posent les non-musulmans chaque année que Dieu fait. Actuellement dans toutes les études concernant la bataille contre l’obésité, on se rend compte que le carême comme il est observé par les musulmans, est un remède naturel contre ce fléau qui a tendance à couvrir plus d’un tiers de la population mondiale. En faisant carême, le musulman donne plus ou moins du repos à son estomac et permet à la flore intestinale de se régénérer pour mieux absorber les aliments ingurgités. En citant plusieurs versets du Coran tels que : « Ô ! Vous qui croyaient, vous a été prescrit le carême comme il a été prescrit  à ceux qui vont ont précédé…… » Ou comme : « Le mois de carême durant lequel est descendu le Coran…….. ». Ces quelques versets nous montrent à quel point Dieu nous ordonne de faire abstinence pour reposer notre organe digestif, comme le précise notre Prophète Mohammad (Alaïhi Essalate wa Essalam) dans ce hadith « Soumou tassihou » dont la traduction est : « Jeûnez et vous serez en bonne santé ». D’un autre côté, c’est pour ressentir les affres de la faim que peuvent ressentir les démunis et les pauvres que Dieu a institué ce mois de carême pour les croyants.

La deuxième conférence fut donnée par Mr Ahmed Chérifi, président de l’Association « Castellum »dont le thème est : « La figue et l’olive ». Le conférencier commença par présenter sa communication par une sourate du Coran pour implanter dans les esprits les ordres divins par lesquels Dieu prête serment d’où l’importance de ces deux fruits dans la vie de l’être humain : « Ettini wa zaîtouni wa touri sinina wa hadha el balad el amine…….. », « Par la figue et l’olive et l’immensité des ans dans cette noble terre, nous avons créé l’être humain dans une forme parfaite, puis nous l’avons enfoui dans les profondeurs (enfer) sauf ceux qui croient en Dieu et font du bien, trouveront leur récompense chez leur Créateur »

Le conférencier s’évertua à montrer scientifiquement l’importance calorique et médicale de ces deux fruits associés. Il fit allusion à des recherches faites au Japon et par des érudits en matière de religion qu’une figue associée à sept olives pouvaient donner une bonne santé à l’individu et le prémunir contre certains cancers et baisser son mauvais cholestérol.

Après moult explications dans ce domaine, Mr Chérifi passa à un autre élément d’importance dans le Coran et qui est « Le miel ». Toujours en se basant sur les versets du Coran en précisant que le miel est une substance bénie par Dieu et peut servir à guérir des maladies et à guérir les brûlures, etc.…

Les débats furent très fructueux par les membres attitrés du café littéraire qui ne ratent jamais l’occasion de participer aux débats. La séance fut levée à une heure du matin.

La deuxième journée, c’est-à-dire, le 16 Juillet 2013, ce fut au tour de Mr Medjdoub, écrivain et poète de nous gratifier d’une conférence sur « Les enfumades de la Dahra », un pan de notre histoire encore méconnu du public qui a vu les interventions des adeptes du café littéraire très houleuses surtout lorsqu’il s’agit de l’histoire de notre pays. La deuxième conférence programmée ce jour-là échut à Mr Abbaci M’hamed, écrivain économiste et dont le titre est « 50 ans d’économie en Algérie ». Mr  Saâdoune Bouabdellah, poète, a été l’animateur clé de cette soirée. On fit appel par la suite et plusieurs poètes qui déclameront leur poésie propre et parmi eux Allali Miloud, poète du melhoun et la petite Aboura Kheira qui gratifia l’assistance d’un poème de sa conception concernant l’amour de la mère à son enfant.

Le vingt juillet 2013, était prévu Mr Dahmani Mohamed, enseignant universitaire, empêché et remplacé par Mohamed Boudia dans une conférence dont le thème fut « Quelles pourraient être les solutions à apporter aux problèmes de la jeunesse ». Comme c’était un thème d’actualité, la participation au début fut très conséquente et plusieurs solutions furent proposées par l’assistance venue en grand nombre cette nuit-là. Ce fut au tour du Dr Aït Saada Maâmar, psychologue, de prendre le relai avec une conférence sur l’actualité amère que vit notre jeunesse et dont le thème est « Comment prendre en main les enfants et les femmes en difficulté ». N’oublions pas que le Dr Aït Saada est président d’une Association de Défense des Enfants et des Femmes en Difficulté dont le siège se trouve à côté de l’annexe de l’APC de Chlef à Hay Essalam (ex-Bocca Sahnoun).

En plus du programme du café littéraire de ce mois sacré de Ramadhan, la bibliothèque de wilaya « Mohamed Mahdi » a invité Mr Melouka Miloud et un autre collègue, enseignant pour donner une conférence sur les bienfaits du Ramadhan tant sur le plan moral que physique. La première conférence fut donnée par Mr Melouka sur les méfaits du colonialisme en Algérie et en particulier sur les enfumades de la Dahra perpétrées par Pélissier, un colonel de l’Armée d’Afrique un certain juin 1845.

Le conférencier alla loin dans les détails mais demanda à Mr Mohamed Boudia, écrivain et président du café littéraire de bien vouloir compléter  dans le strict détail, les agissements de la soldatesque française. Mr Boudia devait souligner l’animosité du colonialisme dans l’exécution de son expansionnisme par le biais de la politique de la terre brûlée. Il ne manquera pas de rappeler que ce ne fut pas les seules enfumades car il y en a eu d’autres ainsi que des emmurades dans tout le Dahra. Le deuxième conférencier devait s’attacher à dénombrer les bienfaits du carême sur tous les plans. Les débats furent très fructueux et les conférenciers se sont astreints à répondre à toutes les questions et surtout Mr Boudia qui a su animer la soirée par ses interventions dans ce domaine car il est chercheur en histoire de la région de Chlef. L’intervention de Mr Ayad Mohamed, ancien fidaï, ancien condamné à mort  et officier de l’ALN est venue compléter le travail de recherche.

  

Une  exposition de tableaux par des artistes –peintres tels Mr Tounsi Mustapha,  Mr Rahmoune Hamid, Mr Bendenia Abdelkader et bien d’autres, a embelli la galerie de la bibliothèque de Wilaya ainsi qu’une exposition d’objets (bibelots – sculpture sur bois) présentée par Mr Mekerba Ali et une autre exposée par Mr Ali Belkacemi et qui est peut-être unique en son genre, un travail de précision et de longue haleine fait avec du fil de fer galvanisé, sans coupures, représentant les arbres mythiques japonais « Le bonzaï »

 

Plusieurs poètes du classique et du melhoun se sont relayés à la tribune pour gratifier l’assistance d’un chapelet de poèmes qui ont émerveillé l’assistance. L’animateur de cette soirée culturelle fut Mr Saâdoune Bouabdellah qui ajouta un plus à cette veillée culturelle par ses interventions poétiques de grande classe.

  

Pour cette veillée du 23 Juillet 2013, ce fut Mr Mohamed Boudia qui prit la parole à la place de Mr Ait Djida Mokrane, empêché, en présentant son nouveau recueil de nouvelles « Et l’Ouarsenis s’embrasa », racontant l’histoire de chouhadas de la région d’El Asnam, ce qui a suscité des débats assez conséquents dans le sillage de cette présentation du livre qui a été édité par les éditions 3 pommes et subventionné par le Ministère de la Culture et du Ministère des Moudjahidines à l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance du pays.

La même soirée a vu Mr Henni Mohamed, inspecteur des affaires religieuses à la Direction de Wilaya de Chlef, présenter une communication sur le thème « Ghazouet Badr ». Il devait en outre donner force de détails quant à la bataille se Ghazouet Badr qu’a menée Le Prophète Mohamed (qpssl) contre les habitants de la Mecque.  Le poète Djaâfar Khaled, quant à lui devait nous gratifier de plusieurs poèmes de sa conception dans le classique et dans le melhoun.

 

Pour cette veillée du 27 juillet, Mr Kassoul Mohamed, chef du département de Français à l’Université Hassiba Benbouali de Chlef, a présenté une communication dont le thème est « 2696 jours d’histoire, une histoire en négation ». Il devait en outre, dire : « emprunter le chemin sinueux de l’histoire pour expliquer le phénomène qui tend à « négativiser » la terreur, la douleur de tout un peuple par une jeunesse qui sombre dans l’oubli, interpelle la conscience nationale. Le premier Novembre 54, ce premier jour d’une révolution qui, après de durs supplices, allait mettre fin à l’emprise coloniale aussi enracinée et féroce qu’elle fut.

Pourquoi ce mépris envers l’histoire ?

Sont-ils (les jeunes) en train de suivre les traces du Bachagha Boualem qui, dans son ouvrage « Mon pays la France » !!!!!!

La jeunesse algérienne est appâtée d’aller vivre en terre d’asile. A-t-elle perdu ses repères ? Les ancêtres n’ont plus cette tendance à imposer un contrôle, une domination ????

Quant à Mr Aït Djida, Docteur en langue et littérature française, enseignant universitaire à Hassiba Benbouali Chlef, il devait présenter une conférence dont le thème fut « Les intellectuels français et la guerre d’Algérie : Silence, engagement et hésitations ». Il devait en outre, commencer sa communication en ces termes : « Un grand nom de la lutte anticoloniale vient de nous quitter. Il s’agit d’Henri Alleg, un militant de la première heure qui n’a pas attendu longtemps pour prendre position  en épousant la cause du peuple algérien qui n’espérait qu’à recouvrer sa dignité et son droit à l’existence. La publication de son livre « La question » avait marqué un tournant important dans le traitement qu’une partie de l’opinion française  de l’époque réservait aux évènements qui prenaient alors de l’ampleur et qui ne pouvaient, par conséquent, laisser les français  de la Métropole, indifférents. C’est pour rendre hommage à ce grand militant, ancien directeur de journal « Alger Républicain »  que je me propose de m’interroger sur la position des intellectuels française par rapport à la guerre d’Algérie tout en m’efforçant de me placer dans le contexte de l’époque et, en m’abstenant de porter un quelconque jugement. »

Il devait ensuite insister sur la définition du mot « intellectuel » ainsi que sur la définition du mot « Colonialisme » sans pour autant oublier de parler de « La guerre d’Algérie et le manifeste des 121 » dont il a lu le texte original au grand bonheur de toute l’assistance.

Deux sujets qui n’ont pas laissé l’assistance indifférente et les débats furent très ouverts sur la question et les intellectuels présents ont pu toucher du doigt la situation des intellectuels d’alors pour comprendre la position des uns et des autres sans pour cela porter un jugement sur leur manière d’aimer ou non l’Algérie.

Allali Miloud, comme à son habitude n’a pas tari en matière de déclamation de ses poèmes lyriques et d’actualité.

Le 30 Juillet 2013 était prévue Mme Aït Saâda Eldjoumhouria, doyenne de la faculté des langues à l’Université Hassiba Benbouali de Chlef, empêchée, auprès de sa fille malade à l’étranger, fut remplacé par Mr Mohamed Boudia, cadre de l’éducation en retraite, écrivain de présenter une communication dont le thème fut « Les derniers jours du Prophète Mohammed (qppssl) ». Mr Boudia retraça les différentes phases des treize derniers jours de la vie du Prophète Mohammed (qppssl) en s’appuyant sur les hadiths des compagnons du prophète et de son épouse Aicha (mère des croyants).

Ce fut ensuite autour de Mr Ali Medjdoub, chirurgien-dentiste, écrivain et poète et correspondant culturel de « Le soir d’Algérie », de gratifier l’assistance en faisant une lecture linéaire de son roman « Le tisonnier de l’Algarade » qui décrit l’histoire de quelques fidas qui se sont déroulés dans la périphérie d’El Asnam, en l’occurrence,  Hay As-salam,  ex-Bocca Sahnoun.

L’animation de la soirée a toujours été faite par Mr Saâdoune Bouabdellah, poète, qui gratifie à chaque veillée, l’assistance de se poèmes épiques concernant le Prophète Mohammed (qppssl)

Pour la journée du 3 Août 2013 qui clôture plus ou moins les veillées ramadhanesques au niveau du café littéraire de la bibliothèque « Mohamed Mahdi » de Chlef, c’est Mr Henni Mohamed, inspecteur des affaires religieuses qui présenta une communication sur le thème « Leïlat El Qadr » et ses bienfaits octroyés par le Puissant Créateur Allah, en cette nuit du destin.

 

Suivit ensuite Mr Kiouar Mohamed Baroudi, ancien détenu, de donner une conférence sur le thème du syndicalisme en Algérie sans oublier de faire allusion au chahid Mohamed Bounaäma, en tant que défenseur des travailleurs des mines de Bou Caïd, dès les années 1950. Monsieur Ayad Mohamed devait monter sur la scène pour parler des fidaïs, des camps de concentration et de la vie carcérale dans les prisons du colonialisme durant la révolution algérienne.

Melle Kaoulal Kenza, animatrice devait à chaque fois réguler les interventions des participants à cette veillée lors de la séance des débats. Mr Allali Miloud et Mr Saâdoune Bouabdellah, ont gratifié l’assistance de plusieurs de leurs poèmes tant dans le classique que dans le melhoun.

 

 

                                                                           M. Boudia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


10/09/2013
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