CULTURE A CHLEF EL ASNAM

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SOMMITES DE LA VILLE ET DE LA REGION D'EL ASNAM

Toutes les biographies des hommes et femmes importants de la région du Chéliff.


EL ASNAM VIENT DE PERDRE L'UN DE SES TALENTUEUX FILS : KOUADRI BOUALI

EL ASNAM VIENT DE PERDRE L'UN DE SES TALENTUEUX FILS : KOUADRI BOUALI

DU TEMPS OU IL ESPERAIT UNE DATTE
EL ASNAM VIENT DE PERDRE L'UN DE SES TALENTUEUX FILS : KOUADRI BOUALI
Bouali, c'est un nom qui sonne bien ! Mais de son vivant, c'était un homme de grande classe qui ne rechignait pas devant la tâche qui lui est assignée. Nous lui reconnaissons une chose, c'est son érudition en matière de recherche linguistique. Ses dernières recherches ont plus que duré, depuis plus d'une quinzaine d'années. Il était en train de terminer un travail de titans dans la recherche sur le rapprochement des langues dans l'étymologie des mots et vocables, tant dans les dialectes anciens et les langues nouvelles d'appoint, telles le Maghribi. Il voulait prouver, par le biais de ses recherches, au monde, que toutes les langues ont une même et unique source et que l'étymologie des mots dans les dictionnaires des langues indo-européennes, shamito-sémitiques et des langues libyco-berbères était la même et que si l'on se réfère aux racines, on les trouve analogiquement comparables. C'est un travail de recherche de longue haleine qui lui a pris toute sa force et son énergie au cours de ces longues années de recherche et qu'il n'a malheureusement pas pu terminer car ravi aux siens, ce jour 21 Septembre 2013. Qu'il repose en paix et que Dieu l'accueille dans sa miséricorde. Il a été enterré au cimetière « Sidi Amer » Situé à la périphérie  d'El Asnam, sur la route de Ténès. Kouadri Mostefaoui Bouali était un érudit, il fut le professeur de Yasmina Khadra auquel il a inculqué le savoir-faire de la littérature et les rudiments de la langue française qui lui ont permis de devenir l'un des plus grands écrivains de son temps. Du temps de son vivant, il n'avait besoin que d'une datte et lorsqu'il fut mort, on lui a suspendu tout un régime (de dattes). Cet adage populaire explique bien l'état dans lequel avait vécu Bouali Kouadri, dans l'ignorance la plus totale de la part de ceux en charge de la culture et de la recherche.
EL ASNAM VIENT DE PERDRE L'UN DE SES TALENTUEUX FILS : KOUADRI BOUALI
De son vivant, il avait compulsé tous les livres d'Assia Djebbar et en particulier, « L'amour, la fantasia », « L'ombre sultane » et « La femme sans sépulture » qu'il a traduit en une étude linéaire concernant les femmes algériennes que les éditions « L'harmattan » ont édité en 2011, car dédicacé par Assia Djebbar elle-même.


Il a toujours donné sans recevoir. Il aimait se dévouer et apporter son aide combien précieuse à tous ceux qui la demandaient (étudiants et doctorants). Il donnait des conférences dans son domaine, la linguistique et le rapprochement des langues. Il avait animé pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, une émission « Dhakirate El Madina » avec des écrivains tels Mohamed Boudia, Medjdoub Ali, Guerine Abdelkader, et bien d'autres sous le micro du talentueux Abdelkrim El Houari.
Quelques jours avant sa mort, il m'avait demandé  qu'est-ce que j'ai fait de nouveau ? Je lui ai répondu : « Il y a un 23ème roman historique qui vient de voir le jour avec le concours du Ministère de la Culture ! Il me dit : « est-ce que je ne mérite pas un, dédicacé ? J'en eus les larmes aux yeux et le lendemain, je lui en rapportais un, dédicacé, avec quelques photos de lui et de son roman sur la trilogie d'Assia Djebbar. Ce qui me peine c'est qu'il n'a même pas eu le temps de le lire car il était mal en point. Ce jour-là, je me trouvais en visite chez lui avec le Dr Aït Saâda Maâmar et Kiouar Baroudi et je lui avais raconté une histoire qui l'a fait tellement rire et que m'avait racontée auparavant Hamid Belhanafi.
Je pourrais utiliser tout le vocabulaire que j'ai ingurgité et que j'ai emmagasiné dans ma tête depuis mon enfance que je ne pourrais jamais faire l'éloge adéquat de ce grand homme, de ce chercheur invétéré et de cet ami sincère.
                                   Mohamed Boudia – Ecrivain auteur –
                                          Président du Café Littéraire Chlef
                                          Vice-président de l'Association Nationale    
                                          Héritage Algérie

22/09/2013
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Portrait d'un acteur de théâtre : OUADJAOUT Rabi'e

PORTRAIT D’UN ACTEUR DE THEATRE

                        OUADJOUT RABI’E

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En marge de la représentation de la pièce « Le collier de perles » de M’hamed Benguettaf, réadaptée par Monsieur Missoum Laroussi, jouée pendant deux jours de suite au Théâtre National Algérien à Alger et durant le repos bien mérité de Monsieur Ouadjaout Rabi’e, nous avons interviewé ce dernier sur sa vie artistique. Il a bien voulu nous éclairer alors, laissons-le nous parler de sa vie théâtrale :

Je m’appelle Ouadjaout Rabi’e, je suis né en 1967. Je suis éducateur spécialisé dans la jeunesse et des sports depuis 1991, je suis arrivé dans le domaine du théâtre en 1992 et plutôt activement en 1993 avec ma première pièce adaptée du « Chant du cygne » de Tchékov écrite par Abou Bakr Mekhlouf (que Dieu ait son âme) c’était ma première entrée dans le théâtre. J’ai  aussi joué dans « le barbier de Séville » de Beaumarchais dans le rôle du conte. C’est des pièces universelles qui étaient  tirées d’œuvres  célèbres.  J’ai joué dans une autre version  de la pièce « Les chouhadas reviendront cette semaine ». j’ai fait ma première expérience dans la mise en scène c’est Monsieur Mohamed Adar, grande figure du théâtre régional d’Oran qui m’en a donné le premier prix pour le festival de la jeunesse du temps du Ministre Monsieur Guidoum où nous nous sommes qualifiés au local, régional et national de la représentation. On a eu le premier prix en 2006. J’ai ensuite joué dans la pièce de Hamid Belkhodja « les invités du sénateur » puis je suis parti avec Mohamed Farah, encore le « chant du cygne » mais une autre version « Les saltimbanques » en 2008 on a eu le premier prix du théâtre amateur à Mostaganem,  et j’ai joué maintenant dans la pièce « Collier de perles » nouvelle adaptation de la pièce de M’hamed Benguettaf par Laroussi Missoum.

Monsieur Abdelkrim El Houari était présent au moment de  l’interview et a tenu à apporter son témoignage : J’ai connu Ouadjaout Rabi’e dans sa jeunesse. Comme tous les chélifiens, c’est un jeune qui n’a pas eu la chance de percer et de faire valoir ses talents.  Il a un grand talent. Le destin  voulu que les chélifiens  restent  à l’ombre, il n’ont pas pu s’extérioriser et donner le plus de leurs talents, nous somme en train de redécouvrir Ouadjaout Rabi’e.  Je dirais, qu’avec le « collier de perles » ce sera un nouveau départ, un « new look » où on découvre un Mahmoud El Miligui ou un Rochdi Abaza dans le rôle de Duval et du colonisateur. Le personnage et surtout l’acteur (Rabi’e Ouadjaout) ont pu mettre au devant de la scène le vrai visage du colonialisme et du colonisateur qui a tant fait souffrir le peuple algérien. Dans les mois qui viennent, Ce sera un Rochdi Abaza de la plaine du Chéliff inchaa Allah  et j’aimerais bien que vous notiez cela Monsieur Boudia, dans le portrait que vous allez faire de Monsieur Ouadjaout Rabi’e qui a un talent certain d’homme de Théâtre.                        

Mohamed Boudia


17/11/2011
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